Il va courir son 34ème marathon d’Albi, le 29 avril 2012

Philippe Lavigne : « Albi est un bon choix pour un premier marathon »

On ne se lasse visiblement pas du marathon d’Albi. La preuve : à 59 ans, Philippe Lavigne a couru les 33 précédentes éditions. Et il sera au départ de la 34ème, ce dimanche 29 avril 2012.

A l’entendre parler, ça semble facile. D’ailleurs, Philippe Lavigne le soutient : « Courir un marathon, c’est accessible à tout le monde »… à une seule condition : « Evidemment, il ne faut pas partir trop vite ».
Et il parle en connaisseur. A 59 ans, Philippe Lavigne a couru son premier marathon en 1979… à Albi. « Je me croyais costaud, mais ce n’était pas le cas ! Je suis parti très vite… et je suis arrivé très doucement (il a terminé en 4h10, ndlr) ! Mais à l’époque, on ne connaissait pas la distance, tout le monde partait comme des fous. Je faisais beaucoup de cross, j’allais très vite. Or un marathon, ça n’a rien à voir ».

Aujourd’hui, l’Albigeois sait qu’on « se sent euphorique au départ. Je me suis fait avoir plusieurs fois. Il m’a fallu 10 marathons avant de comprendre comment partir ». L’expérience et l’entraînement aidant, les chronos ont baissé… jusqu’à « 2h47mn11s. C’était à Albi en 1986 ». Bilan des courses : ce dimanche 29 avril 2012, il courra son 106ème marathon. « Je le fais complètement « relax », mon but c’est de le courir 4 heures. Ca me convient parfaitement. J’ai 59 ans, c’est une autre histoire. Je n’ai plus envie de m’entraîner autant. Ca ne sert à rien », explique celui qui court tout de même trois fois par semaine, dont « une sortie longue, de 2h à 2h30 le dimanche ».

Dimanche, il portera le dossard numéro 34, pour la 34ème édition du marathon d’Albi. Lui qui a couru les 33 précédentes éditions connaît l’épreuve par cœur. « C’est un marathon assez roulant. Pour ceux qui voudraient courir leur premier marathon, c’est celui-là qu’il faut choisir. J’ai pas mal d’expérience, et je vois bien que toutes les villes ne sont pas dessinées pour courir des marathons ! Albi, ce n’est pas une course difficile, si la météo est positive ». S’il ne présente pas de difficultés majeures, le tracé réserve tout de même « deux côtes, sur le retour. La première à la sortie de Saint-Juéry, et la seconde à l’entrée d’Albi près du cimetière ». Rien de bien méchant : « Si on les franchit à petites foulées, tout va bien ». Mais comme tout cela se passe après le 35ème kilomètre : « Si on est parti trop vite, c’est là qu’on le paie. Ce ne sont plus des côtes, mais des montagnes », prévient gentiment le spécialiste.

Ce que Philippe Lavigne apprécie sur le parcours albigeois, ce sont aussi « les passages dans les tunnels. Il y en a un petit, un plus long. Au total, cela fait quatre passages. C’est une sensation bizarre, ils ne sont pas très éclairés. Mais il y a un côté exceptionnel ». Et d’ajouter : « J’aime bien aussi le fait que l’on se croise quand on attaque le retour et que d’autres terminent leur aller ».

A l’attendre se confier avec autant de passion, on imagine déjà son sourire sur la ligne de départ à 9 heures. Sa fille de 24 ans participera elle au semi-marathon. « Elle a vite compris que la course à pied était un sport enrichissant, pas cher, et bon pour la tête comme pour le corps ».   Elle devrait participer à son premier marathon au Médoc, en septembre. D’ici là, outre celui d’Albi, Philippe devrait avoir ajouté au moins deux autres marathons à sa carrière (à Blaye et au Luxembourg). Avant, peut-être, de courir, un jour « à Chicago et Los Angeles. D’ailleurs, j’aimerais bien partir aux Etats-Unis, rester plusieurs mois sur place et prendre le départ d’au moins une dizaine de marathons ». Et de conclure : « Tout est possible ! »

Retrouvez les informations pratiques sur la fiche du marathon d’Albi dans notre calendrier des courses

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