Grand Trail du St Jacques 2012 : le parcours à la loupe

La parole à Franck, qui a participé à une reco

Avant la première édition du Grand Trail du St Jacques, le 22 septembre 2012, Franck Voldoire, adepte de la course à pied depuis « deux à trois ans », a participé à une reconnaissance du parcours mise en place par l’organisation. Il nous livre son sentiment.

Reco Grand Trail St Jacques 2012

Franck Voldoire, 45 ans, réside dans la région lyonnaise. Après avoir longtemps préféré le VTT et le vélo, il pratique la course à pied et le trail depuis « deux à trois ans » pour « garder la forme et découvrir des sites qui ne sont pas accessibles à vélo ». Pour cette reco du Grand Trail du St Jacques (lire la présentation de l’événement), le parcours de 66 km avait été divisé en deux parties : la première du Domaine du Sauvage à Monistrol d’Allier (33 km, 600 m D+, 1 300 m D-). La seconde de Monistrol d’Allier au Puy-en-Velay (33 km, 1 000 m D+, 950 m D-).

« La première partie est très roulante. Attention, on peut avoir tendance à attaquer trop vite car elle est plutôt facile. Mais je recommanderais de partir prudemment, de garder de bonnes réserves pour l’arrivée sur Monistrol d’Allier. Car là, on doit passer une descente très technique, et ensuite affronter un morceau de bravoure sur 8 à 9 kilomètres, en montée. Préparez-vous à une « bonne suée » ! C’est pour moi le moment clé de la course. On est en plein dans les gorges de l’Allier. Il n’y a jamais de ravin ni précipice, aucun danger, mais on crapahute, et parfois on s’aide avec les mains pour franchir des pierres. L’enchaînement est surprenant.

Les 20 kilomètres qui suivent et terminent le parcours redeviennent plutôt roulants. Mais il y a une partie descendante qui se passe sur de la piste, sur un terrain où l’on manque d’adhérence, avec une impression d’être comme sur du sable. Il faut être vigilant, mais cela reste accessible et l’on peut dérouler. Personnellement, ce n’est pas le type de terrain que j’aime à la base, mais j’ai assez bien passé cette partie.

Les dix derniers kilomètres se courent complètement à découvert, ce qui peut compter s’il fait chaud le jour de la course. L’arrivée sur Le Puy, dans les deux à trois derniers kilomètres, se fait sur asphalte, en descente. La pente est peut-être de 15 à 20%, ça fait mal ! Précision : lorsqu’on arrive dans la ville, il ne faut pas croire que c’est fini, il y a encore une petite boucle pour monter vers la cathédrale.

Pour le plaisir des yeux, la première partie du parcours est magnifique, avec une vue à 360 degrés sur les Monts de Lozère. Par la suite, on aborde une zone un peu plus ombragée, dans les sous-bois, avec moins de visibilité. Mais les chemins sont très sympas, avec de l’herbe. On retrouve une belle visibilité sur la fin de parcours, en arrivant sur le Puy. Cela permet de fixer un point vers l’horizon, pour se donner de la motivation

Je connais le parcours du GR65, et les organisateurs ont su trouver des variantes adaptées, pour éviter les portions de bitume ».

Les informations pratiques sont sur la fiche du Grand Trail du St Jacques dans notre calendrier des courses

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