Déterminer son profil de traileur/traileuse

Les évaluations constituent le fondement d’une planification et d’une programmation d’entraînement. Si le niveau de performance sur distances courtes est fortement corrélé aux évaluations, la corrélation est plus fragile sur distances longues. Pour autant, elles peuvent nous apporter de précieux éléments car un point faible mis en évidence sur un test de quelques minutes peut nuire gravement à la performance sur des durées d’effort plus longues. Voyons quelques exemples.

Séance de variation d’allures pour routards et traileurs

Nous poursuivons aujourd’hui la présentation de séances réalisées par des athlètes experts mais adaptables à tous. Voici une séance de variations d’allures destinée principalement à reculer le seuil d’accumulation des lactates, c’est-à-dire le seuil anaérobie. Elle est réalisée par Marie Perrier, 1ère du France de trail court 2018 et record à 1h17’00 sur semi-marathon. 8 réactions



Préparation de traileur élite

Si le principe d’individualisation doit rester premier dans la préparation d’une compétition, il est toujours intéressant et inspirant de voir comment s’entrainent les élites. Nous allons examiner la préparation de Sylvain Cachard pour la course de sélection aux championnats du monde de trail 2019 au Portugal. La sélection aura lieu à Buis les Baronnies le 14 avril sur 42 km et 2210m d+.
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La répétition de côtes-descentes

La durée de l’effort en trail ne dépend pas seulement de la distance mais bien de la combinaison entre distance, dénivelé et technicité. Pour une même distance en ultra trail, on peut observer des moyennes (pour les vainqueurs) de 8 km/h à l’UTMB et de 12 km/h à la Western States, soit une différence de 50%, ce qui est énorme. Le même raisonnement s’applique pour les trails longs et courts. Ainsi, il faut se préparer à la distance, mais avant tout à la durée et à la spécificité de l’effort. Sur le site Lepape-info, nous avons évoqué de février à mars 2018 les principes d’entraînement à respecter, à savoir la progressivité, l’alternance des sollicitations énergétiques, le transfert, l’individualisation et la spécificité. Si tous ces principes peuvent être méthodiquement appliqués quand on pratique la piste ou la route, c’est plus complexe en trail car le principe de spécificité ne peut pas s’appliquer si on réside en plaine avec peu ou pas de dénivelé.
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Aérobie/Anaérobie, quelle voie pour le traileur ?

Le trail est une discipline aérobie continue, ce qui n’empêche pas dans certaines circonstances (départ, côte raide…) de solliciter également la voie anaérobie. L’intensité et la durée de l’exercice déterminent conjointement les filières utilisées. Ces filières se caractérisent par la nature des substrats énergétiques dégradés (ATP, phosphocréatine, glucides, lipides), et ces substrats possèdent des vitesses de déplétion* et de réplétion* propres.



Plan d’entraînement LUT by night (2)

Nous vous avons proposé la semaine dernière une préparation de 8 semaines pour le Lyon Urban Trail by night qui se déroulera le 3 novembre prochain, en nocturne bien entendu. Pour autant, la particularité de cette course réside davantage dans la répétition de montées d’escaliers que dans la progression de nuit, qui plus est dans la ville lumière.
Voyons quels sont les pièges d’une telle épreuve et comment s’y préparer physiquement et stratégiquement.


Stratégie pré-ultra : course de préparation ou rando-course avant mon prochain ultra ?

La question se pose pour pratiquement tous les ultra traileurs au moment de la planification-programmation de la saison. A l’approche de mon objectif principal, dois-je plutôt programmer une compétition ou me concentrer sur mes entraînements en réalisant par exemple un stage ou un fameux week-end choc ? Voyons quelles réponses apporter à cette légitime problématique.