Trail : La descente qui fait mal

C’est une réalité que tous les coureurs, traileurs ou non, ont expérimenté : la descente fait mal aux jambes en direct et en différé.
Mais comment l’athlète réagit-il en course à l’issue d’une descente ? Est-ce que son économie de course est impactée ? Est-ce que les paramètres de sa foulée sont modifiés ? Est-ce que cet athlète perd en qualité de force ?

Traileurs : Que faire pendant les quatre prochaines semaines ?

Au printemps, nous avons produit une multitude d’articles pour gérer le confinement dans une période particulière pour les athlètes : le début de la saison de trail.
Rappelez-vous : seules quelques épreuves dont le mythique trail du Ventoux ont pu se dérouler avant la déferlante virale.
Aujourd’hui, c’est un peu différent car les courses se sont progressivement annulées jusqu’à la fin de l’année. Alors que faire pour gérer au mieux ce premier mois de re-confinement ?

Trail, course de montagne ou skyrace. Comment s’y retrouver pour faire votre choix ?

Le week-end du 18 octobre s'est tenu en Isère la Skyrace des Matheysins, l’une des deux plus célèbres courses de skyrunning en France, avec la Skyrhune au Pays Basque.
Si les spécialistes ont parfois du mal à faire le tri entre les catégories d’épreuves, c’est le brouillard total pour les néophytes pour qui les trails, courses de montagne et skyraces recouvrent une même réalité de course nature.


Trail : Séance spécifique montées /descentes

Le trail est une discipline qui requiert une motricité globale différente de celle de la course à pied. Evoluer en montagne sur des terrains techniques, monter, descendre, marcher, courir… implique des sollicitations musculaires, cardiovasculaires et énergétiques particulières. Pour faire face à cette spécificité, les entraîneurs doivent produire des séances originales permettant de reproduire ces sollicitations. Voici un exemple de séance réalisée en Ecole de trail (Formations d’entraîneurs avec la Ligue Auvergne Rhône Alpes athlétisme) avec Sébastien Cornette.


Reprendre après un ultra

Mimmi Kotka, la célèbre ultra-traileuse suédoise de 39 ans, vient de mettre fin à sa carrière d’athlète. Elle dit se sentir comme une ‘’coquille vide’’ après avoir cumulé les ultra trails au fil des saisons. Pour elle, depuis l’an passé, les abandons se succèdent et le plaisir s’échappe. Même si la nécessité de la coupure n’est pas ressentie de la même manière par tous, le corps et l’esprit ont besoin de se reposer et de se régénérer. La récupération doit se concevoir à l’échelle de la saison avec une coupure dite annuelle, mais aussi après chaque ultra. Pour autant, faut-il couper complètement ou poursuivre une activité limitant le désentraînement ?

Trail, peut-on s’entraîner sans cardio ?

A Lepape-info, nous avons consacré une multitude d’articles sur l’utilisation du cardiofréquencemètre à l’entraînement en en compétition, et sur les apports du suivi des fréquences cardiaques. Pour autant, dans une activité où les repères sont moins évidents que sur la route ou la piste, peut-on se passer du cardio à l’entraînement ? Et comment évaluer ses progrès et son niveau de performance ?
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Être cohérent…sur le plan cardiaque

Nous avons évoqué dans un précédent article l’utilisation de la Variabilité de la Fréquence Cardiaque (VFC ou HRV pour Heart Rate Variability) dans le suivi physiologique des sportifs. Pour rappel, le cœur ne bat pas à un rythme constant, il accélère et il freine de manière plus ou moins régulière. La cohérence cardiaque correspond à une variation régulière du pouls selon une périodicité dépendante de lois physiologiques.
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Préparation SaintExpress 2020

En 2020, la saison de trails ne démarrera véritablement qu’à la fin de l’été. Ainsi, il est judicieux de se projeter sur des courses de fin de saison dont fait partie la SaintExpress. Petite sœur de la SaintéLyon, cette course de 44 km s’est fait peu à peu sa place pour devenir une épreuve à part entière avec ses spécialistes. Remportée en 2019 par Aziz Yachou en 3h11 chez les hommes et Marie Perrier en 3h42 chez les femmes, c’est un trail « rapide ». Pourquoi ? Parce qu’il est couru majoritairement sur bitume, et que le ratio dénivelé positif / dénivelé négatif est en largement en faveur de la descente. Mais nous verrons par la suite que certains pièges sont à éviter.
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Recycler sa saison…pour accomplir quelques belles courses en fin d’année

Pour les coureurs comme pour la population en général, le temps de compréhension et d’acceptation de la crise sanitaire a été long. Dans les premiers temps du confinement, beaucoup sont restés focalisés sur les objectifs à venir en tenant de limiter le désentraînement, voire à améliorer le niveau de forme en raison d’un nouveau temps libre appréciable. Et puis le temps de la désillusion et de l’acceptation de la réalité est venu : les courses d’avril se sont annulées, puis celles de mai ont disparu du calendrier, et ce sont maintenant celles de juin qui subissent le même sort. Certes, un déconfinement est probable à partir de mi-avril, par secteur géographique, mais les rassemblements ne seront pas admis pour autant. Qu’en sera-t-il cet été pour les grands rendez-vous internationaux qui réunissent des traileurs du monde entier ? La probabilité d’une annulation ou d’un report grandit chaque jour.

COVID-19 et entraînement trail : comment faire ?

En quelques semaines, les informations relatives au COVID-19 sont devenues de plus en plus pessimistes et ont restreint les libertés individuelles auxquelles les coureurs nature sont particulièrement attachés. Face à une menace invisible, le temps d’adaptation est relativement long mais il faut se rendre à l’évidence : le risque est élevé, pour soi et pour les autres, et chacun doit réagir !

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Les courses horaires en trail : une préparation idéale ?

Dans le monde de la course à pied, on a l’habitude des courses horaires sur la route. Les 6h sont fréquentes, les 12 heures un peu moins, les 24 heures officielles. Il ne s’agit plus d’établir un chrono mais une distance, chacun définissant sa propre ligne d’arrivée. Et bien ce type d’épreuve a maintenant a fait des émules en trail, mais sous une forme nouvelle et stimulante : il s’agit le plus souvent de répéter une même montée pendant 6 heures, alors que le temps de descente en télécabine est neutralisé. L’intérêt majeur de ce type de compétition : cumuler sous forme fractionnée un fort dénivelé positif, tout en se préservant des effets redoutables de la répétition de descentes.

2 jours en montagne : assez pour performer à >4000m ?

Winter is coming… et avec lui la perspective de partir en montagnes pour préparer sa future saison (ou des épreuves spécifiques d’hiver). Alors qu’une acclimatation complète à l’altitude requiert plusieurs semaines, des formats bien plus courts sont utilisés par les randonneurs, parfois à peine quelques jours. Pour quels résultats ?