7 conseils pour éviter de se mettre dans le rouge !

Savoir jusqu’où ne pas aller pour ne pas rentrer dans une fatigue qui soit néfaste à la performance : pas simple lorsque l’on aime s’entraîner ! Nous savons tous que trop fatigués, progression et performance ne seront plus au rendez-vous. Et pourtant bien trop souvent nous nous retrouvons dans le dur et à déclarer « je n’aurai pas dû faire cette séance… ». Voici quelques clefs très simples pour maitriser ses charges d’entraînement.
1 réaction

L’affûtage a des questions pratiques

« S’affûter », un terme un peu étrange quand on n’est pas coutumier des compétitions sportives. Or, on s’aperçoit vite à quel point les interrogations que cette étape de l’entraînement soulève sont minutieuses dès que l’on met le pied dedans…



Performances de très haut niveau et précocité sur 1500 mètres : le cas Jakob Ingebrigtsen !

L’admiration des journalistes et des fans d’athlétisme qui s’extasient devant les performances du grand talent Jakob Ingebrigtsen (19 ans) est parfaitement justifiée au regard de sa jeune mais déjà brillante carrière.
Ce qui fonde cette admiration et interpelle particulièrement c’est qu’il soit d’origine européenne et non pas originaire d’Afrique, les observateurs du monde de la course ayant pris l’habitude de voir des coureurs originaires du Kenya et d’Ethiopie réaliser des performances de très haut niveau à un âge précoce.
1 réaction

Les Ingebrigtsen : une histoire de frères

Depuis 2012, les 3 frères Norvégiens font main basse sur le 1500m européen en dehors de la victoire de Mahiedine Mekhissi-Benabbad en 2014. L’an passé, l’écrasante domination européenne (doublé 1500-5000m du cadet Jakob (dans sa 18 -ème année alors) lors des championnats d’Europe à Berlin mettait en lumière cette famille atypique. En 2019 la saga continue : Jakob, champion d’Europe du 3000m en salle, a battu le record d’Europe espoirs du 1500m en 3 :30.16, réalisé 3 :51.30 au mile et 13 :02.03 au 5000m et terminé 2ème à Monaco, Lausanne, Paris et en finale de la Diamond League battu à chaque fois par T. Cheruyot. Les 2 frères ne sont pas en reste Filip, 3ème en finale de Diamond League et à Paris-Charléty, 3 :49.60 au mile et Henrik avec 7 :36.85 sur 3000m.

Un travail de recherche d’un collègue norvégien amène quelques nouveaux éléments sur leur évolution de carrière et sur leur entraînement.

Toutes les intensités ne se valent pas

Prenons 3 critères révélateurs de l’intensité d’une séance d’entraînement : la fréquence cardiaque, le ressenti et la vitesse. Parmi eux, deux sont intrinsèques (relatifs aux réactions de notre corps), deux sont objectifs (non-soumis à interprétation), un seul est facilement dispensable de tout matériel de mesure. Ce qui en font des supports plutôt complémentaires.


Renforcement musculaire & endurance : amis ou ennemis ?

Alors qu’elle ravit les adeptes du muscle, elle effraie aussi beaucoup de sportifs d’endurance – dont vous, peut-être… La musculation reste engluée, en effet, dans ce « Culte du corps » qu’elle autorise certes, mais qu’elle ne vise pas exclusivement. Tout comme des séances de running à haute et basse intensité entraînent différents effets physiologiques, une pratique raisonnée de la musculation peut s’avérer propice pour les sports d’endurance. Voyons comment.


Stop à la séance de trop !

Dans notre précédent article sur les erreurs à éviter avant son ultra trail, nous avons évoqué l’erreur courante de vouloir se rassurer par un fort kilométrage à l’entraînement, comme pour se prouver jusqu’au dernier moment que l’on est capable de couvrir de longues distances. Or contrairement à d’autres disciplines de course où la dernière séance peut apporter des éléments rassurants, ce n’est pas le cas en ultra trail car la durée prévaut sur la qualité. En effet, un coureur de 1500m peut courir des 300m à l’allure de course, le spécialiste du 10 km peut se rassurer sur des 500m ou des 1000m à intensité spécifique, mais que peut faire l’ultra traileur pour se rassurer ? Et bien rien, si ce n’est se reposer et accumuler de la fraîcheur. Dans le cas contraire, il risque fort de réaliser la séance de trop, celle qui va condamner ses chances de réussite.







Comment éviter le surentraînement ?

L’entraînement est une chose relativement simple à comprendre : il faudra trouver des moyens de stresser l’organisme, tout en progressivité pour l’amener à s’adapter à ces nouvelles contraintes dans l’objectif d’être plus performant. Mais, savoir jusqu’où aller pour que cela reste efficace n’est pas toujours si simple. D’autant que les contraintes extérieures (personnelles, professionnelles, environnementales, de santé) viendront s’ajouter et influer sur l’état de forme. Or, si certaines règles élémentaires ne sont pas respectées, il deviendra difficile de progresser. L’entraînement pourra même prendre un aspect négatif et le plaisir de s’entraîner disparaitre.

Récupération, la règle des quatre « R »

La progression aura toujours une fondement identique : s’entraîner consciencieusement et intelligemment. Mais, aujourd’hui on sait également que la récupération prend une part très importante dans ce processus. L’une de nos missions principales auprès des sportifs de haut-niveau consiste justement à planifier et organiser ces techniques, au même titre que l’entraînement à proprement parlé et en accord avec les choix de l’entraîneur et ses orientations.