« Débrancher le cerveau » ce n’est pas qu’une expression

Depuis une dizaine d’années, on accorde beaucoup d’importance au rôle du cerveau dans la performance sportive. « C’est dans la tête », disait-on avant. Alors que les neurosciences de la performance s’enrichissent peu à peu, on trouve parmi ces expressions la fameuse « j’ai débranché le cerveau ! ». Que cache-t-elle ?

C’est quoi la Fatigue ? Approche théorique #2 : La remise en cause des données existantes

N’a-t-on pas des arguments récurrents qui nous suggèrent que la compréhension du phénomène de fatigue ne devrait pas être réduite à ce qui se passe dans le corps… A commencer par celui du sprint final ! Une dernière accélération… parfois même après 42km de course ? C’est vrai ça… Comment, sur la base des précédents modèles (cf. partie #1), deviendrait-il possible à un athlète de courir plus vite en fin de marathon que sur la moyenne de l’épreuve ? Ses réserves énergétiques devraient en effet être trop amoindries pour générer un tel comportement, sa température centrale trop élevée, ses traumatismes trop importants… Trop ! Trop… ? A priori, non.

Triathlon La Baule - Distance S - 2015

Choisir ou subir : la question de la lucidité au cours de l’effort

La capacité à décider lucidement, c’est-à-dire en "pleine conscience", est une problématique omniprésente dans la vie quotidienne, devenant même source d’enjeux pour les entreprises. Comment celle-ci évolue-t-elle dans le cadre d'un effort physique ? Et, quand bien même nous deviendrons moins lucide avec la fatigue, comment améliorer alors notre habileté à maintenir notre qualité décisionnelle à l’instant T. Éléments de réponse.