Selle et pratique du cyclisme, ce qu’il faut savoir

Elément essentiel d'un vélo, la selle mérite toute votre attention, que ce soit dans son choix ou les réglages, sous peine de devoir affronter quelques désagréments.

selle de vélo

Au début, dans les années 1790, l’ancêtre de notre vélo ressemblait plus à une trottinette, sans pédale, ni direction. 70 ans plus tard, vint la pédale (1861-Ernest MICHAUX) et la fabrication en série de nos futures montures, en passant par le «grand Bi », pour aboutir avec les cadres en alu, en carbone, les roues métalliques recouvertes de pneus aux « bolides » actuels.

L’élément essentiel de cet engin : la selle. Elle constitue l’un des trois points d’appui avec le guidon et les pédales. Positionnée sur une « tige », elle-même enfoncée dans un tube de selle, la selle appartient au « train arrière » du vélo. La hauteur de selle, sa position sur le chariot de selle et son inclinaison par rapport à l’horizontale sont des paramètres qu’il faut prendre en compte lors de l’acquisition d’un bicycle. La longueur de bras du pilote nécessitera une distance variable entre le « bec » de selle et le guidon. Il va s’en dire que la taille d’un individu, son entrejambe, les différences d’anatomie du périnée chez la femme, pourront conduire à des réglages personnels pour éviter toute nuisance et les meilleures conditions de pédalage.

En tenant compte de ses différents réglages et du fait que le cycliste peut être amené à s’installer sur la selle pendant plusieurs heures, la forme de la selle, sa largeur et sa longueur ainsi que la qualité du matériau qui la compose ont évolué au fil des années.

Néanmoins, certaines pathologies peuvent survenir

  • des affections de la région périnéale du fait du frottement lors des mouvements de va et vient du pédalage et de la transpiration: simple rougeur locale, kystes indurés, furoncles de taille variable, hygroma ou « 3° testicule » chez l’homme, …
  • dans d’autres cas, ce sera la compression des structures de voisinage qui pourra générer des bursites ischiatiques (point d’appui du bassin) ou bien encore une irritation du nerf honteux interne responsable de différents symptômes (insensibilité des organes génitaux, fourmillements, sensations de décharges électriques) des soins locaux, la prise de médications et dans certains cas des interventions chirurgicales seront nécessaires pour permettre la reprise de l’activité.

L’escalope de veau, l’interposition de viande crue, des selles trouées ou découpées ont laissé la place à des techniques de prévention plus « modernes » et surtout plus efficaces pour éviter ses désagréments majorés par une qualité souvent discutable de l’asphalte de nos routes :

  • des cuissards de qualité régulièrement entretenus et changés avec des matériaux amortissants positionnés aux points d’appui,
  • l’absence de culotte, slip ou autre sous-vêtement sous le cuissard,
  • une hygiène locale parfaite avant et après la sortie, l’application locale de pommade adoucissante et/ou antiseptique,
  • la position « en danseuse »dans certaines conditions pour soulager l’appui, des pneus plus larges et moins gonflés, une augmentation progressive des distances parcourues, sont autant de « trucs » qui pourront être utiles.

1 réaction à cet article

  1. Bonjour,
    Je suis en attente pour une opération (résection trans-urétale de la prostate). J’ai déja eu la même opération en juin l’an passé et aussi en 2012. Je fais beaucoup de vélo de route soit 5000 à 7000 km par année. Mon urologue me dit que le vélo n’a pas vraiment d’incidence sur mon problème, es ce vrai? Ou bien le fait de recommencer seulement 1 mois après l’opération, est-il néfaste? J’ai une selle avec une ouverture dans le centre qui doit aider a prévenir ces problèmes. J’ai 55 ans et déja 3 opérations es ce que ma passion du vélo est en péril?
    Merci

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