intégration de séances vtt en entrainement cap et trail

bonjour,
Après un arrêt sportif d’un an et demi j’avais repris la cap en alternat séances en EF, VMA et SL à raison de 3 à 4 séances par semaine.
Après 3 mois j’ai couru mon premier 10 km en 46 min 30, ce qui m’a encouragé à continuer… J’ai fait calculer ma VO2max en laboratoire : VO2 max à 55 et VMA 17 km/h
J’ai 32 ans je mesure 1m82 pour 77 Kg
Malheureusement et probablement à cause d’un manque de progressivité dans mon entrainement je me suis blessé (douleur ligamentaire au niveau de la tête du péroné)
Après 2 mois et demi de repos/medecin du sport/ostéopathe etc…, j’ai enfin repris l’entrainement prudemment et très progressivement
Cependant je souhaite éviter de reproduire mes erreurs passées et j’ai décidé d’intégrer du vtt dans mon entrainement afin de pouvoir augmenter mon volume sans me blesser
En revanche je ne sais pas très bien comment l’intégrer.. mon objectif est de me préparer pour un semi marathon ou un trail court (20 à 30 km max)
Séance de vtt de 30 min comme échauffement avant CAP ?
Séance vtt longue à 70-75 FCM pour l’aérobie ?
réserver la SL et l’aérobie pour le vtt ou la CAP ?
Préférer le vtt pour la VMA afin d’éviter les blessures ?

Je vais également m’organiser pour « vélotaffer » : 17 km aller , à raison de une à deux fois par semaine

Pouvez vous m’éclairer sur la place à réserver au vtt dans un plan d’entrainement pour semi ou trail court de ce type ?
Merci d’avance pour votre aide

Vincent

Une réponse à la question

  1. Bonjour Vincent, le type de pathologie que vous décrivez est une pathologie dite de répétition. Elle est donc plus liée à la durée qu’à l’intensité de l’effort. Ainsi, si vous croisez votre entraînement avec du VTT (ou une autre discipline aérobie non traumatisante), il est préférable de travailler à intensité basse sur de longues durées, et de conserver le travail qualitatif à pied. Toutefois, dans l’esprit de diminuer la monotonie de votre entraînement, vous pouvez aussi travailler qualitativement sur le vélo. Chez les trailers, cette pratique est très répandue, elle est même inévitable chez les ultra trailers pour prévenir les lésions articulaires, osseuses, tendineuses et ligamentaires.

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