Cyclisme : les 10 qualités d’un ravitaillement

La réussite d’une course ou d’une séance entraînement est dépendante du ravitaillement. La prise alimentaire en cours d’effort repose sur l’idée que l’aliment ne doit en aucun cas nuire au coureur cycliste. Découvrez les 10 règles de base avec notre diététicienne Corinne Peirano.

Cycliste boisson

Comme pour toute pratique sportive, le ravitaillement durant l’effort est primordial. Que ce soit en compétition ou à l’entraînement, vous devez prévoir de manger et de boire. Voici les 10 éléments essentiels qui doivent vous permettre de composer le ravitaillement idéal.

1. Digeste
Une bonne digestibilité – manger sans excès, ni trop gras, ni trop salé ou sucré, ni brûlant ni glacé – favorise l’absorption des nutriments, évite les troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhées) et le black-out total à l’effort (fringale, hypoglycémie)

2. Adapté à l’effort
En procurant tous les nutriments essentiels et aptes à fournir et utiliser l’énergie (sucres, protéines dont BCAA pour sorties longues, électrolytes dont sodium pour compenser les pertes minérales à l’effort, vitamines B1, B6, Vit C et E a minima). L’hydratation étant comprise dans le pack nutritionnel

3. Pratique
L’emballage, le format, le dosage, l’unité, le prêt à l’emploi (emballage facilement déchiré) peuvent influencer le choix d’un ravitaillement qui doit pouvoir se glisser dans toutes les poches (maillot, surveste, cuissard) y compris porte-bidon, y compris résister aux températures chaudes (ne pas se ramollir) ou froides (ne pas durcir au point de ne pouvoir se ravitailler)

4. Nourrissant
Pour calmer la faim lors des longues distances et éviter la recherche urgente d’un bistrot ou boulangerie (ouverts) dans les contrées désertiques

5. Respectueux des règles d’hygiène
C’est-à-dire propres, exempts de bactéries nocives pour éviter la gastro, avec le moins d’additifs possibles, certains pouvant causer des réactions digestives ou allergiques, et pour les contenants et emballages, sans composants chimiques pouvant contaminer l’aliment (POSH, MOSH, Bisphénol A … )

6. Savoureux, goûteux, varié
Alterner le sucré ou salé est une bonne façon de ne pas s’écœurer et s’assurer de manger. Parfois, une texture semi-liquide type compote ou crème peut faciliter la prise alimentaire alors qu’à d’autres moments, des mini-sandwiches et même du gras (fromage par ex) calmeront la faim tout en répondant à la dépense énergétique

7. Anti-blessures
Que ce soit sous forme de boissons ou d’aliments, les antioxydants (dont vit C et E, zinc, manganèse, sélénium … ) favorisent la lutte anti-inflammatoire, la récupération et limitent le risque de blessures

8. Un Booster du mental
Avec des sucres divers (fructose, glucose, maltodextrines) et en combinaison avec des protéines dont BCAA (leucine, valine, isoleucine) pour limiter la fatigue périphérique (musculaire) et centrale (psychique)

9. Facilitateur de la récupération
La récupération débute durant la séance ou la compétition par des apports réguliers d’énergie et d’hydratation, sous petites quantités, à une fréquence régulière et adaptée à la tolérance digestive de chacun

10. Conforme à la législation
C’est-à-dire fiable, aux normes afnor (organisme officiel français de normalisation), issu d’une filière maîtrisée avec une totale traçabilité

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