Connaissez-vous le régime paléo ?

Article écrit par Amélie Fosse (diététicienne et coach sportif)

Qu'est-ce que le régime paléolithique ? Quels sont les aliments préconisés, à bannir ? Le point avec notre diététicienne et coach sportif.

Source - Fotolia

Un peu d’histoire…

 

La période du paléolithique commence il y a 2.5 millions d’années et se termine il y a environ 300 000 ans. Il est important de se rendre compte que le paléolithique représente 90% de l’histoire de l’Homme. C’est notre origine.

Les Hommes du paléolithique étaient des nomades vivant en petits groupes. Leur survie dépendait des ressources de la nature. Ils se nourrissaient principalement de la cueillette et de la chasse quand l’occasion se présentait. Pendant longtemps l’Homme a été un charognard opportuniste, il a mis du temps avant de devenir un prédateur.

 

Qu’est-ce que le régime paléolithique? 

 

  • Les aliments préconisés

 

Les végétaux : le carburant des hommes du paléo était composé à 70% de fruits et de baies issus de la cueillette.

Les fruits et légumes ont de nombreuses propriétés: anti-oxydantes, anti-inflammatoires, régulation du transit, prévention des maladies (cardio- vasculaires, inflammatoires, digestives…).

 

Les oléagineux : Également issus de la cueillette, les graines et les fruits oléagineux. Ce sont des concentrés d’énergie, source de graisses positives pour la santé avec un taux de protéine très intéressant.

Exemples : noix de Grenoble, de cajou, du Brésil, de macadamia, amandes, graines de lin , graines de tournesol, graines de courge, graines de chia, noisettes, pistaches…

 

Les poissons/crustacés et les viandes : La chasse demandait une dépense énergétique très importante. Ce sont les plus forts physiquement qui s’en chargeait. Pendant longtemps, l’homme n’était pas un très bon chasseur, il se nourrissait des cadavres des animaux (les restes). Il a mis du temps avant d’élaborer des pièges pour atteindre des plus grosses proies.

L’alimentation paléo est protéinée, et non hyper-protéinée. Les Hommes du paléolithique ne mangeaient pas de la viande matin, midi et soir. C’était une denrée rare, et ils étaient très reconnaissants à l’animal qui a donné sa vie pour les nourrir.

 

  • Les aliments à bannir

 

Les produits transformés : la base d’un mode de vie paléo est de cuisiner avec des aliments bruts. Les produits transformés sont des cocktails de produits chimiques (conservateurs, correcteurs d’acidité, colorants…). Pour les reconnaitre c’est relativement simple, ce sont tous les produits qui passent à la télévision. Exemples : plats préparés, aliments préparés, biscuits, gâteaux, barres chocolatées, céréales du petit déjeuner, pizza, pasta box, sandwich…

 

Les céréales : A l’époque paléolithique la terre n’était pas cultivée. Il n’y avait pas de consommation ou de transformation des céréales.  

L’avantage c’est que l’on évite de consommer tous les produits transformés à base de blé. Ils sont généralement de mauvaise qualité (additifs, conservateurs), avec un index glycémique élevé. Exemples : pâtes, ebly, pâtes à pizza, pâtes à quiche, biscuits, viennoiseries, pain de mie, céréales petit déjeuner…

De plus, plusieurs spécialistes pensent qu’une partie de la population ne tolérerait pas bien le gluten moderne. C’est une protéine présente dans beaucoup de céréales : SABOT : Seigle, Avoine, Blé, Orge, Tricital.

 

Les produits laitiers :

Au paléolithique il n’y avait pas d’élevage d’animaux et la traite n’existait pas. Pour la digestion du lactose nous avons besoin des lactases. Ce sont des enzymes présentent dans notre corps surtout à la petite enfance, avec le temps elles sont moins actives. Sans elles, nous ne digérons pas bien le lait pouvant entraîner des ballonnements, gaz, flatulences et crampes. Autre problématique, la protéine de lait n’est pas tolérée par tout le monde. Notre organisme trouve le calcium dans de nombreux autres aliments : amandes, noix, noisettes, légumes à vert…

 

Les aliments tolérés

Les légumineuses: lentilles vertes, lentilles corail, pois chiches, haricots rouges, haricots mungo, haricots noirs, pois cassé, ….

 

Pour les plus septiques 

 

  • Selon de nombreux anthropologues l’espèce humaine aurait atteint son potentiel physique maximal il y a 10 000 ans. Nous aurions commencé à décliner avec l’arrivée de l’agriculture et de la sédentarisation.

 

  • Le contre argument le plus courant : « l’espérance de vie des hommes des cavernes n’était que de 35 ans ». Effectivement, cependant ils n’avaient pas tout le confort qu’offre notre société d’aujourd’hui (protection contre les conditions météo, soins médicaux…). Une simple plaie pouvait être mortelle si elle s’infectait. Les hommes primitifs qui parvenaient à éviter les coups du destin, pouvaient atteindre 70 ans en jouissant d’une excellente santé. Les plus âgés pouvaient vivre jusque 94 ans.

 

 

Amélie Fosse

 

1 réaction à cet article

  1. Bonjour,
    Est ce compatible pour une prépa au marathon et sur épreuve ?

    Répondre

Réagissez