Le test des Hoka One One Tracer VS Clayton

Deux tests produits en un seul ! Après une centaine de kilomètres parcourus avec les Hoka One One "Tracer" et "Clayton", Florent Baglina vous livre ses impressions et compare les deux chaussures.

Le testeur

Florent Baglina
Poids : 69 kg
Taille : 1m77
Avec deux années de course à son actif, Florent effectue 6 entraînements par semaine dont 2 à pied.

Chronos :
10 km : 43 min (triathlon de Paris)
Semi Marathon : 1h33mn

Les conditions du test :
Une centaine de kilomètres parcourus avec les « Tracer », un peu moins avec les « Clayton ». En préparation du Natureman (triathlon distance Half)

 

Le test :

Avec les douleurs de fin de saison je cherchais un modèle « préventif » pour éviter de me blesser mais continuer sur ma lancée. J’entendais que beaucoup de coureurs s’orientaient vers des Hoka One One pour cette raison. Après avoir scruté le marché et la gamme très étendue de Hoka, j’ai choisi de m’orienter vers le modèle « Clayton » : semelle surcompensée, bien amorti mais rangé dans la catégorie dynamique et très léger (environ 220g).

Au même moment, j’ai eu l’opportunité de tester un autre modèle de chez Hoka, les « Tracer ». À l’opposé des Clayton, la chaussure possède une semelle classique, est ultra légère (170g), taillée pour la course et surtout la course rapide, les deux modèles étant sortis un peu plus tôt dans la saison pour le triathlon de Deauville et le marathon de Paris.

Au premier enfilage des « Clayton » on rentre son pied dans une sportive. Les sensations de siège baquet sont bien là, le pied est très enveloppé. Agréables, souples, et vraiment confortables je ne me suis pas trompé dans mon choix.

Les « Tracers » c’est une autre histoire. Elles taillent juste en longueur. Tellement juste, que je repasserai au magasin pour vérifier qu’une demi-taille au dessus ne serait pas mieux appropriée… Finalement non, je garde ma taille habituelle et je choisis de courir avec les chaussettes les plus fines dont je dispose et ce sera parfait, toujours un peu juste en longueur mais finalement jamais d’ampoules ou de points durs.

Une fois qu’on a accepté la justesse de la « Tracer », celle-ci devient comme le prolongement naturel de la jambe. On a l’impression de courir pieds nus, c’est tellement léger, avec un amorti amplement suffisant pour envisager jusqu’à un semi ou plus (si tant est que son pied soit de la bonne taille). Sur piste comme sur route, si on envoie, ça envoie. Si on court plus doucement, on profite du poids léger et de la sortie. Le fartlek passe facilement, on a vraiment l’impression de voler et un revêtement mouillé ne lui fait pas peur. La chaussure tient vraiment bien au pied, la languette ne bouge pas (elle est d’ailleurs cousue sur un des deux cotés) et les lacets élastiques permettent un bon ajustement.

La « Clayton » elle aussi répond présente. Moins dynamique mais bien présente quand même. Elle est plus molle dans ses réactions mais permet quand même d’envisager ses séances de piste en toute confiance. Le seul vrai problème que j’ai pu trouver à cette « Clayton » c’est qu’à chaque sortie j’ai fini avec des débuts d’ampoules sur le creux du pied et sur chaque pied.

Je ne sais pas si cela vient de la forme de mon pied ou de l’effet baquet de la chaussure mais je n’ai jamais pu courir plus de 10/12km sans avoir des ampoules qui se forment et la gêne qui va avec. Dommage pour une chaussure qui vise les longues distances. On retrouve les lacets élastiques, la languette quand à elle n’est pas fixée sur un coté et est donc susceptible de bouger mais cela ne m’est jamais arrivé. La semelle de la Clayton me semble plus polyvalente et vous permet d’attaquer les chemins tracés en toute sérénité. Sur la piste ce n’est pas aussi réactif que la « Tracer» et il faut pousser plus sur ses appuis pour arriver au même résultat. Par contre elle est vraiment très confortable avant que les ampoules n’arrivent…

Les « Tracers » quant à elles, sont ultra légères, la languette est étonnamment rembourrée pour une chaussure de ce poids et le mesh très aéré. Sur la « Clayton » la languette est moins rembourrée, on retrouve les lacets élastiques et le mesh semble plus solide. Que ce soit l’une ou l’autre les deux sont vraiment très confortables, la plus confortable étant la « Clayton » sans que la « Tracer » soit trop loin derrière. Il vous faudra choisir entre le confort et le dynamisme car la ou l’une est plus confortable elle perd en dynamisme et inversement.

Conclusion :

Si vous recherchez une chaussure confortable, bien amortie sans pour autant perdre en légèreté ou dynamisme vous pouvez choisir tranquillement la « Clayton », en vérifiant bien que ce problème d’ampoules n’apparaît pas chez vous. Pour cela, Hoka organise régulièrement des séances de tests, alors restez connectés !

N’ayez pas peur de l’effet « échasses » de la semelle oversize, je ne l’ai jamais ressenti. Si par contre vous voulez vous envolez, exploser vos chronos sans trop mettre au détriment le confort choisissez la « Tracer ». Encore une fois n’oubliez pas de vérifier votre taille car la justesse en longueur peut ne pas convenir à tout le monde. Attention cependant a l’usure (à vérifier dans le temps) mais la « Tracer » présente déjà des marques après une centaine de kilomètres qui me font douter sur la longévité mais cela reste une super découverte.

Enfin, prenez garde au drop qui sur l’une ou l’autre est de 4mm, bien inférieur à ce qu’on trouve classiquement sur les chaussures. Vos tendons d’Achille demanderont un léger temps d’adaptation.

Caractéristiques des chaussures

Marque : HOKA One One
Modèles : Tracer / Clayton
Poids : 200 gr en 42 / 223 gr en 42
Prix : 130€ / 112€

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6 réactions à cet article

  1. Après une paire de clifton, je suis tombé amoureux de la marque. Etant pronateur je me suis orienté vers les clayton.
    Après une sortie de 12 kms, j’ai également les mêmes ampoules dans le creux des pieds, alors que je n’ai jamais rien eu avec les clifton. Les clayton sont plus dures. Esperons qu’il faille un temps d’adaptation.
    J’aurai peut être du prendre des clifton 3

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    • Bessettes 3 novembre 2016 à 23 h 26 min – Reply
      Bonjour, en tant que coureurs de course à pied je souhaite être un de vos nouveaux testeur de vos chaussures Hoka one . Je pratique beaucoup de kms par semaine et très compétiteur sur des distances de 5kms à un 21kms semi . Ainsi en attente de votre réponse , je serai ravis d’être ce que vous souhaitez petetre aussi un de vos bon testeur de chaussures de course à pied ,merci et à bientôt avec Mes sincères salutations.

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  2. Après avoir essayé une paire de clifton 3 en magasin , je me suis dit que ce serait pas mal de tester la marque Hoka, et j’ai pris la Hoka Clayton car elle a légèrement moins de drop et à l’air plus polyvalente route / sentier vis à vis de la semelle.

    Après quelques essais : 10 sorties entre 8 et 15 km.
    voici les problèmes de cette chaussure :
    1/ Ampoules après 7 km car la légère surélevation au niveau de l’intérieur du pied (pour épouser le pied) crée un micro frottement.
    2/ Système de laçage assez dure a utiliser.
    3/ Plus chaude que la normale
    4/ Sèche bien plus doucement que la normale (la chaussure respire mojns)

    Les avantages oui il y en a :
    -amorti au top
    -sensation de légèreté les 7 1er km.
    -semelle finalement plutôt résistante

    Du coup je préfère courir avec mon ancienne paire de asics Gel cumulus ou ma paire d’adidas ultraboost.
    Je ne vous conseil pas d’investir dans la Clayton , si vous voulez tester Hoka préférez Clifton pour route ou Vanquish pour route / sentier.
    Peut etre la Clayton est elle bien pour quelqu’un avec une forte tendance supinatrice…

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    • Pieds universel, j’ai eu ce phénomène d’ampoule sur ma premiere sortie de 10km.
      Je comptais faire un marathon au printemps avec mais s’est très mal parti.
      Déçu

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      • Pareil, l’amorti est génial, mais terribles ampoules au bout de 8 km ! Très déçu.

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  3. Achat hoka glaviota idem ampoule sur le creux du pied dessus pour la reprise à peine 6 km ont verras la prochaine

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