Le test des chaussures de running Hoka One One Conquest 2

Richard Coffre, semi-marathon en 1h36 et marathonien en 3h36 a testé les Hoka One One Conquest 2. Son retour après 120 km d'utilisation.

Le testeur

Richard Coffre
46 ans
Taille : 1m82
Poids : 73 kg

Pratique du running depuis 1997

4-6 entraînements par semaine en fonction des objectifs pour environ 50-75 km hebdomadaire.

Chronos

10 km : 44 min
Semi-marathon: 1h 36
Marathon : 3 h 36
Participations à l’Ecotrail (30, 50 et 80 km)

Les conditions du test 

120 km parcourus avec les Hoka One One Conquest 2 pendant les séances d’entraînement quel que soit le test : endurance, vitesse pure, seuil.

Le test

Si vous suivez mes tests, vous savez que je suis un adepte de chaussures minimalistes : drop faible, grande flexibilité de la semelle, large toebox.
Toutefois, depuis plusieurs mois, je suis intrigué par les Hoka One One et ces modèles à semelle très épaisse. C’est donc en curieux que j’ai abordé ce test.

Commençons par le mesh qui est très aéré et permet d’avoir un pied toujours au sec. C’est très utile en période estivale, attention par temps froid. La première chose qui m’a surpris c’est le gain de hauteur : l’épaisseur de la semelle est non négligeable. Par conséquent, j’ai craint une grosse perte de sensations au niveau du pied et donc de contrôle. C’est un point essentiel pour moi. La différence a été notable car je venais de faire quelques séances avec des FiveFingers. Il m’a donc fallu quelques séances (2, 3) pour trouver mes marques. Néanmoins dès le début, j’ai été étonné du contrôle lors de la pose de pied malgré l’épaisseur de la semelle.

Cette chaussure est conçue pour la route et les chemins tracés, j’y suis donc allé. Si son bon comportement routier ne m’a pas surpris, j’ai été agréablement surpris par le rendement sur les chemins (le parc de Saint Cloud et la forêt domaniale de Fausses Reposes). La semelle paraît assez lisse et je craignais de glisser sur route humide : que nenni ! Elle tient bien la route. Avec une telle épaisseur, je ne me faisais aucun doute sur l’amorti : a priori confirmé. Par contre, je redoutais une perte de dynamique et bien non : bien sûr, cela ne vaut pas des Adidas Boston Boost 5 (voir le test), mais c’est tout à fait convenable.

Dernier point d’inquiétude, soutenu par de nombreux commentaires lus ça et là, une probabilité augmentée pour se tordre la cheville. Etant plus haut perché, je craignais l’effet « talons aiguilles » : pas du tout, le pied est très stable et cette épaisseur de semelle inhabituelle n’est pas un inconvénient.

Conclusion

J’ai vraiment apprécié ce modèle d’autant que je n’ai noté aucune différence sur mon oscillation verticale, je conserve ma dynamique de course 🙂
Par conséquent je conseille ce modèle pour tous les coureurs sur route pour des distances comprises entre le semi-marathon et le marathon ou plus. Par contre, je ne la préconise pas pour ceux qu’ils veulent être ultra-rapides. On peut aussi les utiliser sur des courses nature si le terrain est sec.

La fiche des Hoka One One Conquest 2

Technologie R-MAT pour un bon amorti
Drop 5 mm
Foulée : Type Universelle
Poids 325 g en 42

Prix : 170 euros

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2 réactions à cet article

  1. Bonjour,
    Je viens de lire le commentaire de Richard Coffre concernant le test des Hoka Conquest 2. Je cours avec des Asics Nimbus qui conviennent à mon pied plutôt large à l’avant (besoin d’une Toe box vaste). Qu’en est-il de la Toe Box de La Conquest ? Y a-til un risque d’avoir l’avant du pied comprimé ? Merci par avance pour votre retour.

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  2. Bonsoir Serge,
    La toebox n’est pas particulièrement large.
    Je ne me suis pas senti à l’étroit comme avec la SpeedGoat mais ce n’est tout de même pas un paquebot.

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