Equipements de sécurité : l’essentiel à posséder

Dangereux comme sport le vélo ? Pas forcément, mais comme toute discipline sportive sur route, il comporte quelques risques. Pour les réduire, un minimum d’équipement s’avère nécessaire. Tour d’horizon.

vélo réparation

Le casque

Quand on demande à un spécialiste, par où commencer le listing des équipements de sécurité à posséder, la réponse est plus rapide qu’un sprint de Nacer Bouhanni : le casque ! Obligatoire dans la moindre compétition amateur, il demeure l’indispensable accessoire capable de sauver des vies. Une fois ceci posé, il existe toutes sortes de casques. On en trouve dans des gammes de prix allant de 20 à 200 euros. La différence s’expliquant par les diverses qualités des composants. Ceux-ci influent sur trois domaines : le confort, le poids, l’aérodynamisme. S’il est clair que ce dernier élément concerne principalement les compétiteurs, les deux premiers ont leur importance à tous niveaux.

Un autre facteur de prime importance demeure la ventilation: en cas de longs raids et / ou de fortes chaleurs, un casque mieux conçu en termes d’aération apportera un confort bienvenu. Rappelons que le casque comporte deux passe-oreilles qui doivent se placer en dessous des oreilles pour empêcher le couvre-chef de tourner. La jugulaire doit laisser un espace entre la sangle et le cou d’au moins un centimètre. Enfin un casque peut se porter entre trois et cinq ans et doit se changer à chaque chute ou gros choc. (lire aussi : Casque à vélo : le meilleur choix)

La lumière

Vous n’êtes pas seul sur la route, et dés que tombe la fin du jour, il vous faudra voir, mais aussi être vu. Il importe donc de posséder un éclairage à led, placé sous l’arrière de la selle. Pour mieux éclairer votre pédalée, une petite lampe, fixée au guidon est recommandée. Certaines atteignent jusqu’à une dizaine d’heure d’autonomie et sont rechargeables par USB. Elles peuvent éclairer à forte puissance jusqu’à une quinzaine de mètres et rester visibles à près de 500. La plupart des grandes enseignes vous permettront de vous équiper en ce domaine pour un budget autours de 20 euros.

Gants

On considère souvent que le port de gants cyclistes reste réservé aux pros ou quasi. Erreur grave, et pour deux raisons au moins. Le port de gants, dés que le trajet dure un peu, permet d’éviter la formation de corne et d’ampoules à la racine des phalanges. Enfin, en cas de chute, un cycliste a souvent pour premier réflexe de poser la main au sol : un gant permettra d’éviter de bien jolies plaies à la paume ou sur le dessus de la main.

Kit de réparation

Que l’on parte chercher le pain ou pour un long raid, il importe d’avoir toujours sur soi de quoi effectuer de légères réparations. En premier lieu, la crevaison. Même en plein milieu urbain, on ne crève pas toujours à proximité d’un magasin de cycles. Pousser son vélo sur deux bornes avec les courses sous le bras n’est pas une partie de plaisir. Et peut s’avérer dangereux le long d’une nationale. Partir avec une ou deux chambres à air dans la poche et un jeu de démonte-pneu est donc plus que recommandé. Ainsi évidemment qu’une petite pompe de poche – il en existe de toutes marques et à tout tarif, afin de pouvoir gonfler suffisamment pour regagner ses pénates. On ajoutera qu’un petit multi-outils – sorte de couteau suisse à tournevis – pour procéder à quelques réglages et resserrages n’est pas non plus un luxe, si le guidon ou les freins commencent à faire des leurs.

Téléphone portable

Certes, il se trouvera toujours quelque ancien combattant cycliste pour vous raconter qu’autrefois on partait à l’aventure sans téléphone portable et avec des cuissards en laine. Toujours est-il qu’il convient de vivre avec son temps. Partez donc toujours équipé d’un téléphone portable, si possible équipé d’un GPS de géolocalisation.

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