Cyclisme : partez à la conquête de nouveaux objectifs !

Pour bien préparer 2017, il est primordial de faire un bilan constructif de votre saison écoulée et de fixer des objectifs qui seront moteur de votre projet. C'est donc une démarche efficace qui vous est proposé pour faire de ces deux étapes, des atouts importants dans votre futur entraînement.

Vélo

1ère étape : faire le bilan de sa saison

  • Se situer par rapport à ses objectifs

Analyser tout d’abord votre saison au regard des objectifs fixés au départ. Ces objectifs ont pu être atteints et dans ce cas là, vous pouvez vous en féliciter. Mais ils peuvent aussi ne pas être réussi, il faut alors comprendre et proposer des solutions (cf ci-dessous « apprendre des ses échecs »).

Enfin, vous pouvez apporter un regard critique sur vos objectifs. Étaient-ils pertinents ? Étaient-ils trop élevés ou au contraire trop simples ? Étaient-ils bien formulés ? Toutes ces questions doivent vous aider à améliorer l’élaboration de vos objectifs futurs qui auront un impact direct et important sur votre progression.

  • Apprendre de ses échecs

L’échec ne doit pas faire peur. Il fait partie de l’apprentissage. Vous devez apprendre de vos ratés et vous devez vous en servir pour vous améliorer. La défaite est un excellent carburant pour votre progression. Comme disait le célèbre basketteur Michael Jordan : « J’ai raté 9 000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu presque 300 matchs. 26 fois on m’a fait confiance pour prendre le tir de la victoire et j’ai raté. J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie. Et c’est pourquoi j’ai réussi. »

Evidemment la défaite n’est pas positive en soi mais elle le devient quand on en fait une expérience et que l’on en tire des conséquences, applicables directement dans la préparation. Concrètement, analysez votre saison écoulée, dégagez les erreurs que vous percevez (cela peut concerner le secteur de la préparation physique, technique, mentale, mais aussi l’organisation générale de votre activité, le matériel etc.) et proposez des solutions à chaque problématique. Ne restez pas avec un problème non résolu qui pourrait (à nouveau) contaminer votre projet.

  • Retenir le positif

Bien sûr, retenez aussi et surtout le positif de votre saison. Concernant les objectifs réussis, prenez du plaisir à vous les rappeler et dégager les points clés qui vous ont permis cette réussite. Ces points doivent être retenus et renforcés (dans le domaine du raisonnable). Vous pouvez aussi trouver du positif dans des entraînements ou des situations plaisantes qui vous semblent efficaces dans votre logique de progression. Là encore, retenez ces situations et gardez les au chaud pour éventuellement les réintégrer dans votre entraînement.

2ème étape : se fixer de nouveaux objectifs

  • Ecoutez vos motivations et évaluez-vous

Pour qu’un objectif soit motivant et pour qu’il soit poursuivi efficacement, il doit d’abord correspondre à des envies profondes. Avant toute chose, demandez vous ce qui vous épanoui vraiment puis construisez votre projet sportif autour de cela. Faîtes aussi en sorte que votre projet sportif soit cohérent avec vos autres projets personnels (travail, famille, amis, autres activités).

D’autre part, les objectifs doivent être ambitieux mais réalistes. Si vous vous fixez des objectifs trop élevés, cela induira fortement sur votre niveau de stress et vous conduira certainement à l’échec. A l’inverse, si vous visez trop bas (par rapport à votre potentiel), vous risquez la démotivation… Tout est question d’équilibre !

Pour ce faire, les objectifs fixés doivent donc être évaluables, mesurables et précis. Ainsi, la direction sera claire et l’analyse (à priori comme à posteriori) objective. De plus, les objectifs peuvent être ré-évalués et changés en cours de route. Ceci est primordial. En effet, ne pas se permettre cette option équivaut à ne pas se donner le droit à l’erreur.

  • Deux types d’objectifs : de résultat et de compétence

Les objectifs de maîtrise (ou de compétence) doivent être privilégiés car ils ne dépendent que de vous-même. Ils sont toujours motivants tandis que les objectifs de résultat peuvent être anxiogènes. Par exemple, vous pouvez vous fixer comme objectif de maîtrise d’atteindre une PMA de 360W, d’être présent plus souvent dans la bonne échappée ou encore de mieux maîtriser la stress d’avant course.

Pensez « je peux » et non «  je dois ». Se donner une obligation de résultat, et donc s’interdire l’échec, est contre productif. D’expérience, c’est un des meilleurs moyens de passer à côté de sa saison. Alors qu’à l’inverse, se dire que l’on peut y arriver (et donc en même temps se dire que l’on peut aussi échouer sans que cela soit grave) est extrêmement motivant et permet de libérer plus facilement les énergies.

Très souvent nous voyons des cyclistes qui ne confirment pas après une belle saison car ils s’obligent à faire « au moins aussi bien ». Cette situation est extrêmement difficile à gérer. Hors, lorsque l’on réalise une saison pleine, il y a forcément « plus de place » pour faire moins bien la saison d’après que pour faire mieux. Il est donc important de se donner le droit à l’erreur sinon une spirale négative peut être rapidement enclenchée.

  • Planifiez

Vous connaissez maintenant la direction que vous voulez emprunter et celle-ci est claire. Vos objectifs vous accompagneront dès lors tout le temps, dans votre planification (quelle route emprunter pour atteindre mes buts ?), au quotidien lors de vos entraînements et pendant vos compétitions. Ils vous aideront à développer l’énergie nécessaire à leur réalisation et à la canaliser vers ce qui est important pour vous. Enfin, ils vous aideront à relativiser et à garder le cap dans les moments plus difficiles qui font partie intégrante de l’aventure sportive !

Réagissez