Je dors, je vis, je rêve, je mange marathon !

Ils ont tous les trois entre 24 et 28 ans, ils sont sportifs, unis par les liens du sang et du cœur et se lancent le défi de leur vie : Courir le marathon de Paris.

A 28 ans, Cindy est une jeune femme qui aime se fixer des objectifs. Sportive depuis l’enfance, elle s’est lancée dans la course il y a deux ans. Elle s’entraîne régulièrement avec son groupe (3 fois par semaine) et a déjà à son actif deux semi-marathons. La course devient une passion chez elle. Une grande partie de sa vie. Grâce à cela, elle se sent beaucoup plus en forme physiquement, elle ne tombe plus malade et dort beaucoup mieux. Et surtout, cette discipline lui donne confiance en elle. Elle se sent capable de progresser, de faire des choses qu’elle croyait impossible. Côté motivation, la jeune femme de 28 ans en a à revendre « La motivation, je n’en manque pas. En ce moment, je dors, je vis, je rêve, je mange marathon ! Quand je vois que je progresse petit à petit, que ce qui me paraissait insurmontable est plus facile aujourd’hui je garde le moral et je me rappelle pourquoi je fais tout ça. Je lis beaucoup d’articles, de livres, j’écoute tous les conseils. C’est la première fois que j’ai autant envie d’atteindre un objectif, que je mets toutes les chances de mon côté pour y parvenir moi qui croyais ne pas être capable de me tenir à quelque chose. Je suis aussi soutenue par tous les copains de mon groupe de course qui me disent que je vais vivre l’un des plus beaux moments de ma vie et par mon ami qui court aussi et qui a fait celui de l’année dernière.On partage cette passion aussi tous les deux, il me soutient, croit en moi et sera sur les Champs Elysées pour m’encourager !! Alors au final, je sais que je vais mettre un temps fou à courir ces 42km, mais qu’importe le chrono, qu’importe dans quel état j’arriverai, je serai marathonienne, j’aurai gagné mon pari, et si j’échoue, je ne lâcherai pas et continuerai à m’entraîner ! »

Il y a quelques mois elle lance l’idée à son frère et à sa belle-sœur de courir le Marathon ensemble. Ludivine et Joris répondent positivement à sa demande et c’est donc tous ensemble qu’ils se sont lancés ce défi. Habitant tous à Poitiers, ils se voient régulièrement. Se soutiennent mutuellement, essayent de courir ensemble et même d’aller à la salle ensemble. Courir ensemble est une vraie force pour eux. Ils partiront dans le même sas de départ à 16h15. « On veut partir ensemble, essayer de faire la course ensemble. Si l’un de nous craque ? Je ne sais pas. Je crois qu’on continuera. On reste des compétiteurs et la course est un sport individuel ». En plus de vouloir courir pour atteindre ses objectifs, Cindy veut aussi allier le sport à l’humanitaire. C’est pour ça qu’elle prendra le départ de La Gazelle au Népal avec Ludivine. « Je veux courir dans un autre but que seulement me dépenser. Pour apporter mon aide à un pays qui en a vraiment besoin. » Depuis le mois de janvier, les deux femmes ont créé une page Facebook pour collecter des fonds et des fournitures scolaires. Elles organisent également des après-midi running et des marches pour collecter un maximum d’argent pour cette cause.

Cindy 2

Même si Cindy n’a pas d’objectif en termes de classement, elle espère boucler le marathon en 4h30. Du côté de son frère, et de sa belle-sœur, la motivation et l’envie sont au rendez-vous : « Pour nous la course est un moyen de faire du sport, n’importe où, à n’importe quelle heure. On oublie les problèmes du quotidien, c’est un bon anti-stress. C’est l’occasion aussi de découvrir différemment certains lieux. Malgré la fatigue de l’effort, on en ressent physiquement les bienfaits. On est moins vite essoufflé par exemple lorsqu’il faut monter des escaliers ! Mentalement, on apprend à se surpasser mais aussi à être beaucoup plus à l’écoute de soi. Comme lors d’une méditation, lorsque je cours je fais un check up de mon corps, j’analyse les sensations aux niveaux des jambes, des épaules, j’écoute ma respiration… Courir en compétition remotive et permet de se surpasser. Je suis toujours impressionnée par le nombre de personnes présentes, l’ambiance est toujours bonne. Nous avons assisté l’année dernière au marathon de Paris. Nous en avons pris plein les yeux, un vrai spectacle, l’effort fourni par les coureurs est incroyable et l’émotion présente sur tout le parcours. C’est une distance qui fait peur. On sait qu’il arrivera un moment où seule notre motivation et notre détermination pourront nous faire avancer, un pas après l’autre. Avec Cindy et Joris, on sait que l’on va affronter cela ensemble, ou du moins en même temps, ce sera notre première fois à tous les 3 sur cette distance mythique. Nous pouvons nous serrer les coudes, nous motiver ensemble. La motivation on la garde de cette façon. Chaque run lors de la prépa à son importance pour le jour J. Lorsque ça devient difficile je me dis de ne rien lâcher car le 9 avril ce sera un combat avec moi-même sur 42,195 km »

Cindy 3

On  espère que la réussite sera au bout pour Cindy, Ludivine et Joris.

 

 

 

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