Marathon de Nantes : le parcours à la loupe

Sous les ponts coule la Loire

Souvent citée pour sa qualité de vie, Nantes offre aux marathoniens la possibilité de découvrir la ville sans laisser leur tenue de sport au placard. Découverte du parcours de ce marathon devenu l’un des rendez-vous phares du printemps.

Marathon Nantes 2012


En quelques mots

Un marathon en plusieurs boucles qui « permet au public de se déplacer facilement d’un point à un autre », comme le souligne Jacques David responsable du parcours. La Loire est au centre du tracé : six ponts sont au programme, avec plusieurs passages sur chacun d’entre eux.

Au fil des kilomètres

Le départ s’effectue devant la cathédrale. Le peloton emprunte alors la rue de l’Hôtel de ville puis le Cours des 50 Otages en direction de la Loire longée d’abord par le quai Magellan, puis par le quai André Morice pendant près de deux kilomètres.

Arrivés à hauteur de la Piscine Léo Lagrange (peu après le 3ème km), les coureurs quittent les bords de Loire pour retourner vers le centre-ville notamment via la Place Royale (4ème km). Ils retrouvent alors la rue de l’Hôtel de ville, mais cette fois dans l’autre sens (km 4.5) et se dirigent, via la rue de Strasbourg et le quai Ceineray (5ème km) vers le quartier Dalby.

C’est alors parti pour une boucle d’environ 6 kilomètres qui mènera à nouveau les marathoniens devant la cathédrale. Avant cela, ils auront avalé une « légère montée » entre les kilomètres 7 et 7.5, confie Jacques David, « mais il n’y a pas de difficulté particulière dans ce secteur ».

De retour dans « l’hyper centre » le peloton traverse notamment la place du Maréchal Foch, pavée, au 11ème km. « On repasse alors par le site de départ, le Cours des 50 Otages (12ème km) et l’on rejoint les quais de la Loire ».

Peu avant le 14ème km, c’est le premier pont : celui de Tbilissi, qui permet de traverser l’Erdre et le Canal Saint-Felix, et demande un petit « coup de rein » aux participants. Un conseil : « raccourcir la foulée pour mieux passer cette petite difficulté ».

Les ponts rythment la suite du parcours. Le prochain, le Pont Tabarly « ne présente pas vraiment de difficulté, il est plutôt plat » et est suivi, moins d’un kilomètre après, du Pont Léopold Sedar Seghor qui permet de franchir l’autre bras de la Loire.

Les marathoniens font alors une brève incursion dans la commune de St Sébastien, longent la Loire qu’ils surplombent de nouveau en empruntant le pont de Pirmil (juste avant le 18ème km). « Là, il faut prévoir une légère montée » mais le Pont des Trois Continents (entre les 19ème et 20ème km) réserve lui un passage encore « plus raide ».

Les quatre kilomètres suivants se courent à Trentemoult, « un joli village, ancienne commune de pêcheurs qui offre de jolies vues sur la ville de Nantes et est aujourd’hui un quartier plutôt branché ».

Au 24ème km, nouveau coup de rein pour un deuxième passage sur le Pont des Trois Continents, cette fois dans l’autre sens pour rejoindre la pointe Ouest de l’Ile de Nantes.

Se présentent alors le Hangar à Bananes et le site des Machines (26ème km) qui permet aux héros du jour de passer au pied du célèbre Eléphant et du Carrousel des Mondes Marins.

Il faut alors traverser le Pont Anne de Bretagne pour retourner dans le centre-ville, repasser Place Royale, puis sur la Place du Cirque (28ème km) et le Cours des 50 otages. Cette portion est déjà bien connue des coureurs puisque c’est la troisième fois qu’ils l’empruntent!

Le 30ème km coïncide avec le franchissement du Pont de Tbilissi, ce qui signifie qu’il est l’heure d’entamer la même boucle qu’un peu plus tôt, à l’exception du passage sur la commune de Trentemoult.

Il reste un peu moins de six kilomètres lorsque vous passez pour la deuxième fois sur le site des Machines. Le retour vers le centre-ville et l’arche d’arrivée se fait par le même circuit : Place Royale (39ème km), puis place du Cirque et Cours des 50 otages. Dernier passage le long du Bras de la Madeleine, puis du Canal Saint Felix pour finir sur le Mail du Champ de Mars devant la Cité des Congrès.

Le bon conseil de Jacques David : « Ne pas modifier sa foulée lorsque l’on retrouve le cœur de ville, au 28ème kilomètre, avec un public plus présent qui peut nous redonner des ailes ». Profitez-en pour recharger vos batteries… sans pour autant accélérer, au risque de le payer quelques kilomètres plus loin.

Les informations pratiques sont sur la fiche du marathon de Nantes dans notre calendrier des courses.

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