Marathon de Cheverny : le parcours à la loupe

Le marathon de Cheverny est un classique du printemps. Pour ceux et celles qui s’apprêtent à découvrir l’épreuve, voici le détail du parcours. Avec l’œil avisé de Jean-Jacques Moros, vainqueur de la course en 2012, deuxième en 2010 et troisième en 2011.

En quelques mots

Un marathon festif, ponctué de ravitaillements gastronomiques avec le Château de Cheverny comme point de départ et d’arrivée. Environ un quart du tracé se déroule sur des allées forestières.

Le parcours comporte trois boucles : la première d’environ 4.5 kilomètres, en ville, et les deux autres d’une distance proche de 19 kilomètres. Les deux grandes boucles sont similaires hormis sur les deux derniers kilomètres.

Au fil des kilomètres

« Durant la première boucle, chacun se place. C’est une mise en jambes. Mais elle n’est pas si facile que ça, parce qu’en léger faux plat montant. Rien de méchant, mais cela peut surprendre. D’autant que la course a tendance à partir vite », prévient Jean-Jacques Moros. « Les routes ne sont pas très larges au début, il faut faire attention, surtout si l’on est au cœur du peloton. Et être vigilant notamment aux gravillons, trottoirs, etc… pour éviter tout risque de chute dès le départ…. »

« Au 5ème kilomètre, on entre dans la forêt. Et on aborde une très longue ligne droite (environ 4 kilomètres, ndlr), sur piste, et un peu vallonnée. Ca n’est pas une grosse difficulté, on ne s’en aperçoit pas ou très peu au premier passage. Mais quand on repasse par là lors de la seconde grande boucle (25ème kilomètre environ), ça ne fait pas le même effet ! »

La sortie de la forêt s’effectue aux alentours du 15ème km. Se présente alors une ligne droite où, sur près de 2 km, les coureurs ont le Château en ligne de mire, également en léger faux plat.

Jusqu’au semi, le tracé réserve ensuite « des petites routes, avec des virages à angles droits qui font mal ».

La boucle se termine alors par un passage dans le parc du Château ponctué lui aussi de plusieurs relances pas forcément faciles à négocier, « avec notamment des virages dans les graviers ».

Cette boucle terminée, la suite s’effectue sur un parcours identique jusqu’au 38ème km environ. C’est là que les signaleurs orientent le peloton vers une dernière partie de  boucle différente de la précédente. Fin de parcours qui se caractérise par un long faux plat en courbe avant de bifurquer sur la gauche pour redescendre vers le château. « On l’aperçoit, on commence aussi à entendre le speaker et les spectateurs. C’est le dernier coup de rein ».

Au final, bien que pointant du doigt un parcours « pas forcément roulant », Jean-Jacques Moros met en avant un marathon avec une « belle ambiance, où chacun peut trouver sa place en fonction de son objectif ».

Les informations pratiques sur l’épreuve sont sur la fiche du marathon de Cheverny dans notre calendrier des courses

1 réaction à cet article

  1. Effectivement les faux-plats, cotes, virages à angle droit font mal. Bien que j’ai beaucoup bu, j’ai mis 11 mn de plus que mon meilleur temps sur marathon très roulant (Seine et Eure 80 m de D+ : 3h41 vs 3h32). Autres raisons : un peu fatigué du à avant dernière semaine trop chargée, parti trop vite et un peu trop chargé en liquide (1,8 l dans mon camelback, 1l eut été suffisant). Il ne faut pas le faire pour battre son chrono. Mais le parcours est très beau, bien organisé, hormis les éponges vite disparues. M’étant garé le long de la route du coté opposé au village, j’ai eu la flemme de faire 1,7 km à pied aller et autant retour pour me doucher au gymnase et me suis débarbouillé avec ma gourde dans la « pampa » car le détour à faire en voiture était trop long aussi. Bouteille de vin du coin remise avec le dossard et le maillot sympa !

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