Le Lyon Urban Trail, le 14 avril 2013

Atypique, ludique et technique !

Ludique, le Lyon Urban Trail permet aux amateurs de course à pied de découvrir la capitale des Gaules de manière atypique. Mais il n’en reste pas moins une épreuve exigeante. Voici quelques clés pour bien préparer la sixième édition du 14 avril 2013.

Lyon Urban Trail 2012


« Oui, c’est une bonne approche du dénivelé pour les habitués des courses du route qui souhaitent découvrir le trail. Mais je dirais que c’est presque plus dur que certains trails natures »
. Cathy Dubois connaît bien le Lyon Urban Trail pour en avoir pris le départ à plusieurs reprises (elle a notamment terminé deuxième du 23 km l’an dernier, voir les résultats). Celle qui a remporté la SaintéLyon 2012 (voir les résultats) sait donc de quoi elle parle quand elle explique notamment qu’« on ramasse plus sur les descentes que dans les montées, et qu’il ne faut pas croire que le 23 km est plus facile que le 36. Parce qu’il est plus court, mais plus fracassant ».

A regarder les profils des trois parcours (36, 23 et 12 km), les participants (les organisateurs en espèrent 6 500 le jour J) comprennent vite qu’ils auront peu de temps pour souffler. « C’est vrai, il y a quelques parties plates, mais globalement, les coureurs n’ont jamais réellement le temps de se reposer », confirme Romain Houzé, membre de l’organisation.

Conséquence : le maître mot pour rejoindre l’arrivée sur la Place des Terreaux (d’où s’effectuent également les départs des courses) sans trop de dommages, c’est de « s’économiser ». « Surtout ne pas se griller au départ en partant trop vite », prévient Cathy Dubois. D’autant que quelle que soit la distance sur laquelle ils sont engagés, les participants empruntent d’entrée le tunnel de la rue Terne, en direction de la Croix Rousse, avec « une montée à 12/13%. De quoi se mettre rapidement dans l’ambiance », sourit Romain Houzé.

Lyon Urban Trail 2012« Pour moi, il y a 16 bosses à négocier sur le 36 km, 13 sur le 23, et 3 sur le 12 km », analyse Cathy Dubois. « Toutes ne sont pas forcément très impressionnantes », rassure-t-elle, mais c’est la répétition qui use. « Les tracés sont entièrement faits de relances », renchérit Romain Houzé. « Ce sont les mollets et les chevilles qui trinquent. On a tendance à être beaucoup plus sur la pointe des pieds sur ce genre de parcours. C’est assez traumatisant pour les articulations », explique Cathy Dubois. Et de conseiller de « bien boire régulièrement, toutes les dix minutes. Ne pas oublier de se ravitailler, surtout si l’on participe au 36 km où l’on s’engage sur un effort long, jusqu’à 6 heures. Dans les montées, on peut s’aider en mettant les mains sur cuisses ». Et bien sûr, quand la difficulté devient trop intense, ne pas hésiter à « privilégier la marche dans les montées », comme le souligne Romain Houzé.

La préparation doit donc inclure idéalement « des fractionnés en côtes, des blocs d’escaliers et de montées de genoux » pour préparer l’organisme à ce genre d’efforts. Mais il convient également de « bien se reposer la semaine avant la course », rappelle Cathy Dubois.

Ceux et celles qui ont participé à l’édition 2012 constateront quelques changements dans les parcours qui empruntent par exemple l’Impasse Gonin (3ème km environ) dans le Jardin des Chartreux pour descendre vers les quais de Saône.

Pour remédier aux problèmes d’embouteillage constatés l’an dernier, les organisateurs ont par ailleurs fait en sorte que les passages où les coureurs des trois parcours se retrouvent (les 1.5 derniers kilomètres sont notamment identiques pour tous) se fassent sur « des axes plus grands. Et lorsque les secteurs d’escaliers sont plus étroits, comme c’est le cas dans la Montée des Chazeaux, les concurrents des trois courses se succèderont mais n’emprunteront pas la même voie au même moment », affirme Romain Houzé. « Nous avons aussi limité le nombre de bifurcations pour qu’il y ait moins de possibilités de se tromper de tracé ».

A noter que ceux et celles qui sont dans la région peuvent s’entraîner grâce à des séances spécifiques, notamment une reconnaissance du parcours du 12 km, de nuit, organisée le lundi 25 mars à 19 heures (voir toutes les informations sur ces entraînements).

Les informations pratiques sont sur la fiche du Lyon Urban Trail dans notre calendrier des courses

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