Récit de Course : Engadin SwimRun 2016

Arnaud Elfie, Ralite Tom - Pratiquants et Experts SwimRun

Nous voilà repartis pour L’Engadin Swimrun 2016 en Suisse.

En partant nous avions le moral au plus bas, douleurs au tendon d’Achille pour Elfie, subluxation de la mâchoire pour moi et des problèmes d’inondation dans notre cave. Bref les petits ennuis de la vie qui arrivent juste avant notre 2ème objectif de l’année. Cependant, en retrouvant les magnifiques montagnes et les splendides lacs de Silvaplana et St Moritz,  le moral remonte ainsi que notre motivation. Nous connaissons la course et pour franchir une seconde fois la ligne d’arrivée pas d’autre choix que de passer au-dessus de tous nos petit soucis et s’engager à 200% dans cette incroyable course.

Plus de 190 équipes vont prendre le départ de l’Engadin et les meilleurs équipes mixtes européennes sont au rendez-vous, les champions du monde 2014, les vainqueurs 2016 des 2 courses Ötillö qualifier Utö et îles scilly, sans compter les équipes qui ont fait des podiums et qui sont déjà qualifiés pour Ötillö 2016. Une affiche incroyable qui promet une belle course avec un niveau très relevé mais peu importe on se le dit depuis le début de notre préparation, nous sommes avant tout ici pour prendre du plaisir et donner le meilleur de nous-même.

Elfie : Après une petite nuit d’avant course et des réveils fréquents  (certains athlètes me comprendront), nous voilà debout à 5h10 du matin pour enfiler notre tenue de pingouin. Tout va bien sauf que je me mouche et là paf je commence à saigner du nez et ça coule  non-stop (peut-être l’altitude ??).

Petits regards inquiets avec tom en s’imaginant la même chose pendant la course. Bon allez, un bout de PQ dans le pif, puis deux…Le troisième sera le bon et il ne me quittera pas avant la première natation… Oui oui, sympa les regards étonnés ou inquiets des athlètes, je sais, j’ai du PQ dans le nez et alors???  Passons.

Tom : Nous sommes le 10 juillet il est 8h du matin on est sur la ligne de départ et ma première pensée est pour ma Grand-Mère, mamy colline qui a été extrêmement forte toute cette année. J’ai envie de donner le meilleur aussi un peu pour elle et j’espère être aussi fort qu’elle… un petit regard et un petit bisou à Elfie et boummm le départ est lancé.Engadin Swimrun 2016

Elfie: Petits encouragements avant le départ à nos copains, connaissances et on se met dans notre bulle. Un petit bisou,  des paroles rassurantes de tom qui me font du bien. Je sais à quoi m’attendre et j’ai peur. Peur non pas de ne pas faire un super truc mais peur de ne pas finir. La gestion du chaud, du froid,  de l’alimentation et l’hydratation, la difficulté de la course, le dénivelé, tous ces éléments rendent le finish incertain. Bref allez on arrête de réfléchir et c’est partiiiiiiii…

Tom : La course part très vite mais il faut se placer avant la première ascension (350 D+) dans un single track étroit où il est difficile de doubler. L’ascension est difficile et on se fait beaucoup doubler ce qui la rend encore plus dure. Il fait très chaud en combinaison malgré le Front zip et le Back zip ouverts,  la peau ne respire pas bien avec nos manches longues en néoprène. Je tire Elfie qui semble avoir beaucoup de mal à respirer et à monter, il faut reconnaître que cette première montée à froid est terrible en début de course. On transpire tellement que j’ai du mal à tenir la main d’Elfie qui glisse. A la fin de cette première ascension nous sommes déjà déshydratés et nous avons hâte de plonger pour le premier swim qui s’annonce froid (8 degrés). A la sortie de l’eau nous avons du mal à courir, notre tête tourne et les jambes sont tétanisées, la course est lancée…

Elfie : Allez, on attaque le dénivelé. On est bien partis mais là ça monte dur et moi j’ai du mal en montée. On se fait doubler sans arrêt mais bon tant pis j’essaie de me concentrer sur ma respiration et la pause des pieds sur les rochers. Un binôme homme hésite à nous doubler et l’un d’eux dit « oui mais ils explosent complètement là, faut les dépasser». J’avais envie de dire « euh merci on est français aussi on vous entend mais bien sûr allez-y, on se reverra peut être plus tard »… Mais aucun son n’est sorti de ma bouche, j’essayais de trouver mon air…On a chaud, très chaud, on dégouline et sur le plat en haut (2 400m d’altitude) j’ai la sensation que ma tête va exploser. J’ai envie de chanter cette fameuse chanson  » j’ai la tête qui éclate, je voudrai seulement dormir, m’étendre sur l’espace et me laisser mourirrrrr » mais j’en suis incapable. Bref je me fredonne ça et je continue doucement avec tom qui a aussi chaud que moi. Première natation, ahhh enfin du froid!!! Ça fait tellement de bien. Mais le passage à la verticale en sortant n’est pas très concluant par contre. Allez faut continuer !!!

Tom : 2ème Natation, nos transitions sont parfaites, on s’équipe très rapidement on est bien réglés et très rapide, c’est qu’on commence à bien se connaître :).Ce 2ème « swim » est un calvaire, mes lunettes se remplissent de buée au bout de 100m, à cause de la transpiration je ne vois rien du tout et je confonds la flamme de sortie avec une sorte de drapeau complètement à droite sur le rivage l’horreur. Je m’aperçois que tous les binômes sont 100m à ma gauche Grrrr…

Elfie : Allez hop hop hop on court et on replonge dans l’eau. J’ai tellement chaud et soif que je bois l’eau du lac à petite gorgées, c’est frais ça fait du bien. Je nage sans lever la tête et plus tard je m’aperçois qu’on longe le bord et que tom à un peu dévié. Il s’excuse en sortant mais on s’en fout ce n’est pas grave, il en reste plein d’autres et là  au moins on s’est bien rafraîchis :).

Tom : On court à notre rythme et on avance bien… on papote de tout et de rien… je suis surpris de voir Elfie si bien en début de course et aussi à l’aise dans les descentes contrairement à l’an passé où le début de course et les descentes avaient été compliqués.  Mais tant mieux c’est top on est tous les deux super bien. Nous partons sur la 3ème portion de natation, 830m à parcourir qui vont être beaucoup plus compliqué que l’an passé. Avec le vent, des petites vagues et un léger courant, mais j’ai bien réglé la mire cette fois et j’ai bien suivi le conseil d’Elfie: Deux « léchouilles » dans le masque juste avant l’entrée dans l’eau c’est parfait. On reprend au moins 6 ou 7 binômes dont un mixte qui n’a pas pris en compte le courant et qui s’est fait déporté complètement sur la droite avec les vagues. A cette sortie d’eau je n’ai pas de Crampe comme l’an dernier,  pour l’instant tout va bien je remercie Elfie pour son conseil et on repart comme en 40.

Elfie : La course se passe bien sauf dans les montées, on marche on transpire mais on profite pleinement du paysage, c’est splendide. Je me demande pourquoi je fais des trucs de fou comme ça, mais là j’ai juste envie de remercier Tom car on souffre c’est vrai, mais par contre sans lui je n’aurai jamais vu ces magnifiques paysages Suisse. Les 830m de natation se passent bien mais j’ai l’impression de nager n’importe comment avec ces vagues. Mais heureusement que c’est tom qui gère la direction, moi je me contente de tourner les bras et je profite de la belle vue sur les montagnes à chaque respiration.

Tom : La course se durcie à cause de la chaleur mais il faut s’accrocher et surtout bien s’hydrater alors on boit au maximum on boit même l’eau du lac à petite gorgées. Les bras long c’est top pour nager et préserver du froid mais pour courir quand il fait 22 degrés c’est moins drôle :-/. 4ème swim et dernière ascension franchie, Un binôme français nous annonce 3ème mixte avec le deuxième mixte à 300m en point de mire. On se Engadin Swimrun 2016regarde et nous sommes d’accord, PAS de PRESSION on garde notre rythme, on ne s’enflamme pas et on reste concentrés sur notre course uniquement. On se fait plaisir et on fait abstraction de la place on verra ça à l’arrivée. A l’approche du 1400m de Natation je demande à Elfie qu’on réduise l’allure j’ai besoin de jus et de faire le plein d’énergie avant qu’on s’élance sur les 2 énormes portions de Nat où l’eau s’annonce froide (on ne connaîtra pas la température exacte car selon Michael et Mats les directeurs de course, le froid n’est qu’une sensation subjective ;)).

Elfie: On continue la course et la portion de 6km avec 375m de D+ d’un coup nous fait un peu mal. On discute avec d’autres binômes hommes qui nous demandent qu’elle est notre place. Ça m’énerve un peu. Je ne veux pas qu’on me parle de classement. C’est une course difficile et longue, on va faire le meilleur de nous-même et on verra à la fin. Comme on se l’est dit, on veut terminer et profiter. Là j’en profite alors c’est déjà bien :). On pense fort aussi à nos copains swimrunners qui sont sur la course et on espère que tout va bien pour eux et qu’ils vont terminer cette course difficile mais magique.

Tom : C’est parti, on s’élance pour le 1400m, un autre binôme français nous encourage en nous disant qu’on a une super Nat et que ça va le faire c’est très sympa l’esprit Swimrun ;). On revient très rapidement sur le binôme Mixte et je m’écarte pour ne pas leur laisser notre vague. Je mets les Watts pour pas que ma petite mobylette prenne froid derrière. Cependant un peu avant de passer la pointe, sensation bizarre comme un courant contraire qui me laisse sur place, j’appui un peu plus fort sur les paddles mais je sens que c’est dur et mes lombaires se tétanisent avec le froid. L’eau me paraît plus froide que l’an dernier d’autant plus que cette année nous avons les manches longues et pas les manches courtes. Je finis par sortir de ce foutu courant et j’essaie de bien allonger et laisser glisser pour récupérer un peu. A la sortie du 1400 Elfie à froid mais ça va quand même mieux que l’an dernier, elle prend son bouillon et je lui dis qu’il ne faut pas traîner on a que 3km pour se réchauffer un peu, avant de replonger pour le 1250m.

Elfie : Allez portion de 1400m  dans une eau à 12 degrés, plus ou moins, enfin surtout moins!!! J’ai un peu d’appréhension mais j’ai confiance. On nage bien et on avance vite. Je commence tout de même à avoir froid alors j’essaie de faire pipi dans ma combi pour que ça me réchauffe  (oui c’est beurk mais bon faut bien trouver des solutions) mais impossible; le froid m’en empêche et j’ai tellement sué dans ma combi que j’ai pas du tout envie de faire pipi. Et puis jusqu’à la fin je pense à Michael et Mats (les organisateurs  de la course) « l’eau n’est pas froide, c’est dans la tête». Oui oui!!! 

Tom : 3km pour se réchauffer, je repense à ma mère l’an dernier qui m’avait fait craquer avec tous ses encouragements. Je pense également à ma grand-mère qui me donne encore un plus de force et je pense aux personnes qui nous suivent sur le live. Alors contrairement à l’an dernier, où j’avais lâché une petite larme de fatigue et d’émotion, j’esquisse un petit sourire en me disant qu’on doit vous rendre dingue. J’aimerais pouvoir lire vos commentaires et vous répondre pour vous dire merci, mais que ce n’est pas fini il m’en reste encore pas mal dans le moteur bien plus que l’an dernier… On court sur un très bon rythme pour se réchauffer au maximum et on s’élance pour le 1250m je remets les Watts. Je suis bien mais incroyable à peine au milieu de cette portion je sens Elfie qui tape dans mes pieds comme l’an dernier. Je ne comprends pas, j’appui quand même pas mal sur les plaquettes. Bon je relance un peu mais pas trop faut pas s’épuiser il reste du chemin. Rien à faire, Elfie est dans mes pieds, tant mieux même si j’ai du mal à comprendre comment c’est possible.

Je vérifierais les produits qu’elle a mis dans sa gourde en sortant de l’eau ;-). A peine sortie de l’eau que je me fais chambrer: “ça va Tom ? Qu’est ce qui se passe tu n’avances plus ? J’ai cru que t’allais abandonner et siffler pour appeler le bateau…” non mais j’hallucine j’étais très bien, c’est toi qui avait le courant dans le cul hahaha et elle en rajoute: “non parce que j’ai eu peur je devais freiner pour pas te rentrer dedans ”. Trêve deEngadin Swimrun 2016 plaisanterie on arrive dans le jacuzzi avant dernière Nat 550m dans de l’eau à 18 degrés nickel même si l’eau trouble de ce lac ne donne vraiment pas envie.

Elfie : Allez 1250 m, dernière difficulté question natation. En nageant je pense longuement aux gens qui doivent suivre la course sur internet, ça me porte et ça nous motive avec tom. Je pense à ma maman aussi qui doit être scotchée derrière l’ordinateur en regardant le petit point avancer doucement dans le lac..J’ai envie de lui dire « ne t’inquiète pas maman, j’ai froid mais ça va, tu n’as pas de soucis à te faire on va sortir du 1250m et on va aller passer cette ligne une deuxième fois ». Et puis là je touche les chaussures de tom, non mais c’est pas possible qu’est ce qu’il a? Je pense qu’il a un coup de moins bien alors je tape encore 2-3 fois, pour, comme l’an dernier lui faire comprendre que je suis toujours en vie et qu’on va vite sortir des eaux froides!! Mais là  je lui rentre complètement dedans, c’est bizarre. Je ralentis et attends la sortie en espérant que ce soit le courant et non pas lui qui se sent mal…

Tom : Avant dernière cap 8,7km, l’an dernier elle avait été terrible mais là nous sommes mieux et on part sur un bon rythme. On se fait reprendre par un binôme homme au 4ème kilomètre mais tout va bien pour le moment, il fait juste horriblement chaud et j’ai un peu mal à l’extérieur de ma cuisse droite donc je décide de retirer mon pull et Elfie me le prend sur son mousqueton.

Les kilomètres passent c’est de plus en plus dur,  il fait vraiment chaud je n’arrête pas de boire (600ml en 6km). Rien à faire le soleil me tape sur le système, je ne peux plus courir dans les montées mais je m’accroche. Il reste deux kilomètres et ma tête commence à sérieusement tourner, ça m’énerve mais j’essaie de rester concentré pour finir bien je n’ai pas eu de coups de mou de la course et je veux finir correctement. Je demande à Elfie de m’aider un peu sur les deux derniers kilomètres,  elle aussi semble en avoir marre mais elle semble moins affectée par la chaleur que moi. Elle me tracte jusqu’à la dernière mise à l’eau mais l’allure à fortement diminuée et on s’est fait pas mal doublé. Je suis trop content de sauter dans l’eau froide hahaha…

Elfie : les 8km de course sont difficiles. Il fait très chaud, le soleil tape sur nos combis noires. A chaque fois on se dit qu’on doit gérer cette portion, oui mais voilà on est à plus de 6h de course, la fatigue se fait sentir, les douleurs commencent à arriver, et j’ai maintenant qu’une envie c’est d’en finir. Chaque montée est un calvaire, on marche à chaque faux plats montant. Mais apparemment c’est le cas aussi pour les binômes hommes qui nous double. Allez allez faut avancer on se rapproche du finish.

Tom : Et là, alors qu’on ne s’y attendait absolument pas, le retour de la Team Carbone équipe mixte Suédoise qu’on avait doublé dans le 1400m. Ils sautent dans l’eau juste devant nous… j’hallucine… je mets mes Engadin Swimrun 2016lunettes et les bras en marche tout en me préparant à la bagarre dans les 3 derniers km avant la finish line. Alors là, je peux vous dire que ma tête elle ne tournait plus. On a fait une course extra, on était venu pour prendre du plaisir et on en a pris énormément mais là il reste 400m de nat et 3km de cap alors on va se battre jusqu’au bout. Ce n’est pas une question de place à ce moment-là c’est juste l’esprit de compétition qui reprend le dessus. Ça fuse dans ma tête… 400m de natation si j’appuis on aura peut-être 30 secondes d’avance et derrière faut tenir ou les battre au sprint. J’ai bossé la vitesse toute l’année sur piste avec mes Coach Boris et Yannick alors je suis remonté à blo. C’est parti, sortie d’eau je me retourne ils ne sont vraiment pas loin, Elfie me dit qu’elle n’a plus d’essence dans le moteur et qu’ils vont revenir sur nous. Moi aussi je suis très fatigué mais je lui dis on essai. C’est dingue car ce finish on l’a fait en trottinant le vendredi matin, et en rigolant on se disait si on finit au coude à coude on fait ça et ça, on attaque ici etc…

On ne pensait vraiment pas que ce scénario était possible et encore moins pour la seconde place mais on y est alors maintenant faut y aller.

J’accélère mais les jambes font mal très mal et c’est dur de passer à 4 ou même 4’30’’ au kilo quand on a 6h40 d’effort dans les jambes et plus rien dans le moteur. Les crampes me montent dans les mollets. En à peine 500m la Team Carbone est revenue sur nous, le mec est incroyable, il tracte sa nana à une vitesse folle. L’accélération est trop violente, on tente de s’accrocher mais les crampes arrivent, je ne peux plus accélérer,  il faut faire un choix entre ralentir ou rester cloué par terre. Il reste 1km et Elfie m’encourage pour aller au bout. Nous finissons en 6h57, une petite minute derrière la Team Carbone (2ème binôme mixte). Je suis très fier de ma binôme et copine que je remercie et félicite pour cette magnifique course durant laquelle j’ai pris un plaisir incroyable.

Elfie : La dernière natation a été difficile pour moi, manque de jus mais je me bats quand même. Je sais qu’on va se battre mais je sais aussi qu’il nous manque de la fraîcheur et que les 3km vont être long. Si ça avait été plus court oui mais là ça va être dur. La dernière transition a été difficile, il faut courir vite dès la sortie d’eau et ma tête tourne, mon cœur s’emballe, ça a été la transition la plus dure. On court bien mais la Team Carbone nous remonte, tant pis ils sont trop forts et on ne peut pas s’accrocher. On garde quand même un bon rythme et j’encourage Tom tout au long de cette dernière portion. Mais il a des crampes et il essaie de gérer la crise. J’en ai marre maintenant, j’ai envie d’arriver et de passer la ligne. Les 500 derniers mètres sont face au vent histoire de finir de nous achever. Allez c’est bon dernière côte,  dernier virage, on lève les bras au ciel et on fait le chiffre 2 (pour une 2ème arrivée sur cette ligne). Enfin, on se fait un câlin et on savoure, on a réussi yahouuuuu ! !!

 

Nous tenons à remercier:Engadin Swimrun 2016

– Michael et Mats (directeurs de course), ainsi que tous les bénévoles. Grâce à eux, nous pouvons vivre des moments magiques.

– Boris et Yannick nos deux entraîneurs de course à pied qui nous ont fait considérablement progresser ces derniers mois. Ils ont contribué à l’amélioration de notre temps final (16 minutes de moins).

– Victorien, notre entraîneur de natation qui a dû nous supporter toute cette année.

– Renaud Meilland qui nous a suivi, encouragé et qui s’est démené pour nous…

– Notre club de triathlon l’AS Corbeil-Essonnes, au bureau comme aux adhérents qui nous ont soutenu et encouragé pour nos défis sportifs tout au long de l’année.

– Un immense merci au club du Triathlon Sannois Franconville (TSF) avec qui on s’est régulièrement entraînés en vélo cette année. Mais aussi en Swimrun avec quelques-uns ces deux dernières années.

Merci également pour votre soutien, votre engouement, et vos encouragements.

– Un immense merci à vous tous, qui de près ou de loin nous ont suivi et nous encourage régulièrement. Nous sommes très touchés par toutes vos attentions.

– Merci à nos parents d’être là pour nous et de nous accompagner et de nous encourager dans toutes nos aventures sportives.

Elfie : Je suis désolée maman, je sais que tu es angoissée quand on s’élance dans cette aventure et surtout dans les eaux gelées. Que tu suis le point gps minute par minute en espérant qu’il ne s’arrête pas dans les eaux bleues.  Je te promets je serai bientôt plus sage.

Tom : Merci mamie pour la force supplémentaire que tu m’as apporté.

-Enfin, merci à la Team Chouchou ‘ s et Maquila,  la Team Breizh Punisher et Alex, la Team Séné 56860 et Manue et la Team Sedan Triathlon pour tous ces bons moments de partage avant et après course. Nous avons vraiment fait de belles rencontres durant ce week-end swimrun. En espérant vous revoir bientôt.

Bonne récupération à vous et encore félicitation pour vous courses respectives.

A bientôt  

Team Belove.

 

 

 

 


 

 

 

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