Nouveau succès pour l’édition 2015 de la Parisienne

La Parisienne 2015 — Départ la Parisienne

A l’entrée du village de La Parisienne la bande son s’accorde parfaitement avec la scène. Un groupe celtique joue de la musique, la situation est cocasse et on ne pouvait faire beaucoup mieux ! Et pour le coup, le thème « voyage celtique » est plutôt bien réussi, de la cornemuse aux kilts écossais, en passant par le temps brumeux des prairies écossaises, tout y est. Et pourtant, la joie et la bonne humeur se lisent sur tous les visages des concurrentes. La ligne de départ est survoltée et l’échauffement collectif dégage une sacrée énergie ! Toutes les 7 minutes des vagues déferlantes se lance pour 6km de courses.

Parmi la foule on reconnaît les habitués et l’excitation de celles qui viennent pour la première fois. » C’est la première fois que je viens courir ici. C’est super, il y a beaucoup de monde. Par contre, je ne cours vraiment pas souvent, pour ne pas dire jamais. J’ai seulement commencé à courir pour l’événement. Je suis venue seule mais je me suis faites une amie à l’instant », sourit Isabelle qui avoue s’être principalement inscrite pour la cause que défend cette course: la lutte contre le cancer du sein. « Cela dit je suis très déçu car l’inscription n’est vraiment pas donné, et j’ai récemment appris qu’il n’y avait qu’un euro de reversé à la lutte contre cancer du sein! » s’indigne la jeune parisienne avant de repartir s’échauffer.

Un peu plus loin de la ligne de départ, deux jeunes demoiselles de 24 et 25 ans se précipitent vers la ligne de départ. « Nous sommes en retard! Nous sommes sorties hier soir et le réveil a été plus dur (vraiment plus dur) que prévu« , confie l’une d’entre elles. « En plus, je cours pour représenter mon entreprise aujourd’hui. J’espère vraiment que ça n’arrivera pas jusqu’aux oreilles de mes supérieurs ce ne serait pas du plus bel effet, » confie la plus jeune des deux soeurs qui (on le comprend) préfère rester anonymes. Mais malgré le réveil difficile, ça se voit, le plaisir d’être là à prendre le départ sous la Tour Eiffel, est flagrant. « J’espère seulement qu’il ne pleuvra pas et que tout ira bien! » lance Julie, la grande soeur, en foulant déjà les chemins menant à la ligne de départ.

La Parisienne, c’est avant tout pour le fun.

Dans le sillage de cette dernière, on retrouve une habituée des lieux ! Déjà 7 ans qu’elle participe à La Parisienne. « Oui, ça fait déjà pas mal d’années que je cours ici. Je viens de Strasbourg et c’est notre petit voyage annuel avec mon compagnon (qui par ailleurs a remporté le titre de champion de France de marteau M50 cette année). Cette année, je me suis préparé avec mon costume: la vache qui rit version magicienne. (Mais pourquoi?). Ce costume est très élaboré puisqu’il est multifonctions. « Oui j’ai même prévue le ravitaillement, regardez mes boucles d’oreilles, c’est des vaches qui rient!« s’anime la quadragénaire, Mathilde (doudingue pour les intimes) avant d’aller paisiblement, vers la ligne de départ, baguette de magie main…

Un bon outil pour cette matinée pleine de magie pour cette 19eme édition de la Parisienne où les kilomètres s’enchaînent mais ne se ressemblent pas. Tantôt ambiance discothèque sous le pont de Ieana, tantôt ambiance celtique, les coureuses avalent le bitume en s’arrêtant parfois aux ravitaillements truffés de fruits sec et de boisson fraîches !

A l’arrivée le sentiment du « devoir accompli » se lit sur les visages. « Je suis contente d’avoir couru ce matin, je termine dans le top 30 et c’est très satisfaisant. J’ai deux enfants en bas âge, et il est difficile de trouver du temps pour s’entraîner. Cela dit le parcours était très sympa comme toujours. Il y a quelques difficultés malgré tout, et la pluie n’a rien arrangé. C’est ma sixième participation, et il y a toujours autant d’ambiance. Je suis impressionnée par l’ampleur qu’a prit cet événement au fil des années. C’est toujours un plaisir et je compte bien y revenir! » conclut Carole Fasy.

Les résultats