Les 20 km de Maroilles (59), le 1er mai 2012

Dans la ferveur populaire du Nord

3 500 coureurs sont espérés pour la 29ème édition des 20 km de Maroilles, le mardi 1er mai 2012. Des milliers de spectateurs devraient les soutenir sur le parcours.

20 km Maroilles 2011

Appelons ça « l’effet Maroilles ». 20 à 25 mille personnes qui viennent, chaque année, applaudir des coureurs, on ne voit pas ça n’importe où. Surtout dans l’Hexagone. Les 20 km de Maroilles, eux, peuvent se targuer de soulever une telle ferveur populaire. Il n’y a donc pas de raison que la 29ème édition, ce mardi 1er mai, déroge à la règle. Il y a bien l’inconnue de la météo, dont les organisateurs restent « tributaires ». Mais le président Bernard Logeard en a vu d’autres : « J’ai connu des éditions où il ne faisait pas beau, et où il y avait du monde. Bien sûr,  il y en a un peu moins quand la météo est mauvaise, mais quand même… »

« L’effet Maroilles », c’est donc ça : qu’il pleuve ou non, les rues ne resteront pas désertes. Une question de nom, sûrement. « C’est un éternel problème, sourit l’organisateur. Certaines manifestations organisées dans des villages aux alentours ont du mal à attirer du monde. A Maroilles, c’est différent. C’est difficile à expliquer ».

Mais réduire la réputation des 20 km Maroilles à la renommée de sa commune (elle-même due à la réputation de son célèbre fromage) serait une erreur. L’événement sait notamment convaincre par son « plateau Elites. Ce sont des athlètes qui réalisent de belles performances. Il y a un record à battre (58mn39s par le Kényan Denis Ndiso depuis 2008, ndlr), ça attire du monde. C’est un beau spectacle. Et puis nous avons aussi des régionaux qui viennent taquiner les Elites », explique Bernard Logeard.

Cette année, le plateau Elites est composé d’une quinzaine de coureurs. Et « si la météo est favorable, le record pourrait bien être battu ». Les organisateurs ont en tout cas réussi à attirer des Kényans, Ethiopiens, ou encore Erythréens, capables de courir en moins d’une heure, entre 58 et 59 minutes. Parmi les têtes d’affiche : les Kényans Geoffrey Kenesi (record à 58mn46s sur 20 km) et William Kipsang (record à 2h05mn49s sur marathon). Du côté des régionaux, à noter les présences de Stéphane Chopin (auteur d’1h02mn56s en 2010 sur ce parcours), Abdelghani Mesbah et Grégory Lemaitre.
Chez les femmes, les Kényanes Leonida Mosop (1h11mn41s sur semi-marathon) et Christine Chepkonga (1h10mn51s sur semi) et la Burundaise Francine Niyonizigiye (1h14mn42s sur semi) font figure de favorites. La sociétaire du Lille Métropole Athlétisme Caroline Cordier (1h21mn30s sur semi) tentera de tirer son épingle du jeu.

Mardi à 15 heures, environ 3 500 coureurs devraient se lancer à l’assaut de ce parcours marqué, entre autres, par une côte au 15ème kilomètre. Le matin, plusieurs centaines de marcheurs prendront le départ du 10 km marche instauré l’an dernier. Histoire d’offrir aux accompagnateurs, aux enfants et aux non-coureurs la possibilité de savourer, eux aussi, « l’effet Maroilles ».

Les informations pratiques sont sur la fiche des 20 km de Maroilles dans notre calendrier des courses

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